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Photo d'archives
Les ressortissants maliens résidant à Saint-Louis (nord) ont observé un rassemblement samedi pour demander un retour à la normale dans leur pays traversé par une rébellion et une transition politique après un coup d’Etat militaire.
‘’Nous voulons passer le message à nos autorités et à la communauté internationale pour leur signifier notre désapprobation face à ce qui se passe dans notre pays’’, a dit Cheikh Makalou, étudiant en droit des affaires à l’Université Gaston Berger.
‘’Certes, a-t-il dit, nous ne sommes pas nombreux ici à Saint-Louis, mais nous sommes affectés et nous ne voulons pas que notre pays se divise’’.
Les rebelles touaregs contrôlent le nord du Mali, sous l’égide du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du mouvement "Ançar Dine".
Selon M. Makalou, ce problème de rébellion existe depuis longtemps, mais la partition du pays n’arrange pas les populations car les Nordistes et les Sudistes constituent un même peuple, celui du Mali.
‘’Aujourd’hui, c’est le Mali, mais si on laisse passer la situation peut s’étendre à d’autres pays. Le problème des Touaregs et des islamistes peut contaminer les autres peuples. Il n’y a pas que les Touaregs dans cette partie du Mali’’, a-t-il affirmé.
M. Makalou est d’accord pour une prise en charge de leur spécificité des Touaregs, présents dans d’autres pays de l’Afriques de l’Ouest. Le Mali est un pays frontalier du Sénégal et le président déchu Amadou Toumani Touré est en exil à Dakar, depuis jeudi soir, avec sa famille.
Quant à Mamadou Lamine Doumbouya, également ressortissant malien à Saint-Louis, il a plaidé pour un retour de la paix dans son pays.
A cet effet, il a appelé les autorités sénégalaises à s’impliquer pour venir à bout de ‘’cette islamisation rampante’’, la présence des éléments djihadistes d’"Ançar Dine".
A la fin de leur rassemblement à la Place Faidherbe, les ressortissants maliens ont déposé un mémorandum auprès du gouverneur de la région de Saint-Louis.
APS
‘’Nous voulons passer le message à nos autorités et à la communauté internationale pour leur signifier notre désapprobation face à ce qui se passe dans notre pays’’, a dit Cheikh Makalou, étudiant en droit des affaires à l’Université Gaston Berger.
‘’Certes, a-t-il dit, nous ne sommes pas nombreux ici à Saint-Louis, mais nous sommes affectés et nous ne voulons pas que notre pays se divise’’.
Les rebelles touaregs contrôlent le nord du Mali, sous l’égide du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du mouvement "Ançar Dine".
Selon M. Makalou, ce problème de rébellion existe depuis longtemps, mais la partition du pays n’arrange pas les populations car les Nordistes et les Sudistes constituent un même peuple, celui du Mali.
‘’Aujourd’hui, c’est le Mali, mais si on laisse passer la situation peut s’étendre à d’autres pays. Le problème des Touaregs et des islamistes peut contaminer les autres peuples. Il n’y a pas que les Touaregs dans cette partie du Mali’’, a-t-il affirmé.
M. Makalou est d’accord pour une prise en charge de leur spécificité des Touaregs, présents dans d’autres pays de l’Afriques de l’Ouest. Le Mali est un pays frontalier du Sénégal et le président déchu Amadou Toumani Touré est en exil à Dakar, depuis jeudi soir, avec sa famille.
Quant à Mamadou Lamine Doumbouya, également ressortissant malien à Saint-Louis, il a plaidé pour un retour de la paix dans son pays.
A cet effet, il a appelé les autorités sénégalaises à s’impliquer pour venir à bout de ‘’cette islamisation rampante’’, la présence des éléments djihadistes d’"Ançar Dine".
A la fin de leur rassemblement à la Place Faidherbe, les ressortissants maliens ont déposé un mémorandum auprès du gouverneur de la région de Saint-Louis.
APS
