Faisant face au Président de la Cour, ils ont juré devant la barre de respecter scrupuleusement les règles et principes qui régissent le métier. Ces deux futurs huissiers font partie d’un groupe restreint de 16 candidats déclarés admis à l’issue d’un concours organisé par le ministère de la Justice.
« C’est une formalité nécessaire avant leur entrée en fonction dans la période de stage », a expliqué Me Jean Baptiste KAMATE, le président de l'Ordre national des huissiers de justice du Sénégal.
« Cette phase leur permettra de s’imprégner des rudiments du métier, de faire la mise en œuvre de théories reçues à la Fac. Cela obéit à un ensemble de pratiques que les cabinets secrètent », a-t-il ajouté.
Au Sénégal, 53 huissiers sont répartis sur le territoire national. Certaines régions telles que Louga, Matam, Kédougou, Kaffrine et Sédhiou n’en sont pas dotées. En a croire M. KAMATE, « des dispositions sont prises pour combler le gap ».
Il a déploré en outre « l’exécution lente des décisions de justice » et « la réquisition parfois difficile des forces de sécurité devant l’opposition d’un justiciable ». Cette contrainte met l’huissier devant l’impossibilité d’appliquer la formule exécutoire, élément décisif de sa démarche. « Les commissariats submergés par d’autres réquisitions non traitées ou qui le sont dans délais très longs », a renseigné Me KAMATE.
Le président a par ailleurs rappelé que Sénégal est membre fondateur de l’union africaine des huissiers de justice. Cette fédération portée sur les fonts baptismaux à Rabat regroupe 18 Etats, « va fortement œuvrer pour le développement de la profession dans tous nos états », a noté Me KAMATE.
>>> Suivez en vidéo la prestation de Serment et la réaction de M. KAMATE
« C’est une formalité nécessaire avant leur entrée en fonction dans la période de stage », a expliqué Me Jean Baptiste KAMATE, le président de l'Ordre national des huissiers de justice du Sénégal.
« Cette phase leur permettra de s’imprégner des rudiments du métier, de faire la mise en œuvre de théories reçues à la Fac. Cela obéit à un ensemble de pratiques que les cabinets secrètent », a-t-il ajouté.
Au Sénégal, 53 huissiers sont répartis sur le territoire national. Certaines régions telles que Louga, Matam, Kédougou, Kaffrine et Sédhiou n’en sont pas dotées. En a croire M. KAMATE, « des dispositions sont prises pour combler le gap ».
Il a déploré en outre « l’exécution lente des décisions de justice » et « la réquisition parfois difficile des forces de sécurité devant l’opposition d’un justiciable ». Cette contrainte met l’huissier devant l’impossibilité d’appliquer la formule exécutoire, élément décisif de sa démarche. « Les commissariats submergés par d’autres réquisitions non traitées ou qui le sont dans délais très longs », a renseigné Me KAMATE.
Le président a par ailleurs rappelé que Sénégal est membre fondateur de l’union africaine des huissiers de justice. Cette fédération portée sur les fonts baptismaux à Rabat regroupe 18 Etats, « va fortement œuvrer pour le développement de la profession dans tous nos états », a noté Me KAMATE.
>>> Suivez en vidéo la prestation de Serment et la réaction de M. KAMATE
>>> Quelques images de la cérémonie ...