Situé à 16 kilomètres de la route nationale numéro 2, Niassène accessible à partir de Mpal, est rattaché à la Commune de DIAMA. Un « découpage territorial incohérent » qui, pour les manifestants, est la preuve du manque d’attention dont ils sont victimes de la part de l’État.
« Les femmes parcourent près de deux kilomètres pour chercher de l’eau. Il n’y a que trois bornes-fontaines dans le village pour près de 3000 habitants », renseigne Modou FALL, le responsable des jeunes.
« Une forte déperdition scolaire sévit dans la localité. Sans collège et sans lycée, les élèves poursuivent leurs études à Mpal et à Ross-Béthio dans des conditions extrêmement difficiles », a-t-il noté galvanisé par une foule qui brandit des lampes tempête.
« Notre poste de santé est semblable à un poulailler. Il n’y a pas une aspirine dans les terroirs de sa pharmacie», a-t-il fulminé.
En a croire Famaly THIAM, les soucis qui pèsent sur les femmes de la localité sont multiples. « Pour accoucher, elles se rendent à MPAL », dit-elle. « Nous sommes exclues des financements et des programmes d’aide aux actrices de développement alors que nous sommes toutes de grandes agricultrices », a-t-elle ajouté. « Nous invitons la première dame Marième faye SALL à s’enquérir de notre sort peu enviable. C’est comme si nous ne faisons pas partie du Sénégal », a crié Mme THIAM.
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« Les femmes parcourent près de deux kilomètres pour chercher de l’eau. Il n’y a que trois bornes-fontaines dans le village pour près de 3000 habitants », renseigne Modou FALL, le responsable des jeunes.
« Une forte déperdition scolaire sévit dans la localité. Sans collège et sans lycée, les élèves poursuivent leurs études à Mpal et à Ross-Béthio dans des conditions extrêmement difficiles », a-t-il noté galvanisé par une foule qui brandit des lampes tempête.
« Notre poste de santé est semblable à un poulailler. Il n’y a pas une aspirine dans les terroirs de sa pharmacie», a-t-il fulminé.
En a croire Famaly THIAM, les soucis qui pèsent sur les femmes de la localité sont multiples. « Pour accoucher, elles se rendent à MPAL », dit-elle. « Nous sommes exclues des financements et des programmes d’aide aux actrices de développement alors que nous sommes toutes de grandes agricultrices », a-t-elle ajouté. « Nous invitons la première dame Marième faye SALL à s’enquérir de notre sort peu enviable. C’est comme si nous ne faisons pas partie du Sénégal », a crié Mme THIAM.
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