Pour élucider la question, techniciens de l’image, sociologue, journaliste, psychiatre et avocat se sont retrouvés. La secrétaire du Synpics, Diatou Cissé Badiane, a campé le débat en soutenant « qu’on a besoin des journalistes pour promouvoir les droits humains ». Et d’après le constat qu’elle a porté sur la paysage médiatique sénégalais ; « les médias ont beaucoup contribué à la dénonciation des scènes de violence, à la vulgarité des plaidoyers des associations de lutte contre les violences, mais aussi à la légitimation de la dénonciation et de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants ».
Selon Diatou Cissé, il est beaucoup plus intéressant de voir la manière dont les médias parlent des violences. « C’est une manière désinvolte et badin », estime-t-elle. Diatou Cissé Badiane est d’avis que quand le journaliste dit : « un vieillard de 70 ans se paie une partie de jambe en l’air avec une fillette de 7ans, il ne rend pas compte du drame d’une telle violence ». Aussi, le secrétaire général du Synpics a fustigé le fait que « les questions de violence exercées sur les femmes et les enfants ne sont traitées que dans les rubriques de chien écrasés ».
Parce que argue-t-elle, ils ne s’intéressent qu’au caractère « sensationnel, exorbitant et monstrueux des cas de violence ». Mais toujours selon Diatou Cissé, « il est possible de traiter un article de fait divers avec des perspectives sensibles aux droits humains ».
Selon Diatou Cissé, il est beaucoup plus intéressant de voir la manière dont les médias parlent des violences. « C’est une manière désinvolte et badin », estime-t-elle. Diatou Cissé Badiane est d’avis que quand le journaliste dit : « un vieillard de 70 ans se paie une partie de jambe en l’air avec une fillette de 7ans, il ne rend pas compte du drame d’une telle violence ». Aussi, le secrétaire général du Synpics a fustigé le fait que « les questions de violence exercées sur les femmes et les enfants ne sont traitées que dans les rubriques de chien écrasés ».
Parce que argue-t-elle, ils ne s’intéressent qu’au caractère « sensationnel, exorbitant et monstrueux des cas de violence ». Mais toujours selon Diatou Cissé, « il est possible de traiter un article de fait divers avec des perspectives sensibles aux droits humains ».