A Ross Béthio, les machines de la vieille usine de production de riz tournent à plein régime. Parfois même, c’est une nuée de poussière du riz écrasé qui s’échappe du toit de l’usine. Ouvriers, manutentionnaires sont à l’œuvre, tandis que les transporteurs attendent leur tour pour le chargement. Le riz paddi qui arrive à l’usine passe par différentes étapes avant qu’il ne soit rendu consommable. Après la phase de décorticage, le tri permet d’en tirer plusieurs variétés tels le riz entier, le riz intermédiaire, le riz brisé, la brisure fine et même le son destiné au bétail. C’est ensuite seulement que la phase d’ensachage est effectuée avant le chargement dans les camions.
Selon Arona Diakhaté de l’usine Delta Linguère, une trentaine de personnes s’activent dans l’usine. Et chaque jour, 40 à 45 tonnes de riz sont transformées, soit 900 sacs de 50 kg. Une aubaine pour les producteurs du riz de la vallée ainsi que les acteurs de la filière.