
Sophie Gladima, ancienne ministre des Mines et de la Géologie sous la présidence de Macky Sall, comparaîtra ce mercredi 11 juin 2025 devant la Haute Cour de justice, dans le cadre de l'enquête sur la gestion des fonds du programme Force Covid-19.
Elle devra répondre d'accusations graves : association de malfaiteurs, détournement de deniers publics, escroquerie, blanchiment de capitaux et complicité, portant sur une somme estimée à près de 200 millions de FCFA.
Placée sous mandat de dépôt depuis plusieurs semaines, Sophie Gladima est la première des cinq anciens ministres inculpés dans cette affaire à avoir été incarcérée. Elle sera extraite de prison pour cette deuxième audition devant la juridiction d'exception, seule compétente pour juger les ministres et chefs d'État en exercice ou ayant quitté leurs fonctions.
Les accusations concernent le détournement présumé de 193,07 millions FCFA, sur un total d’un milliard FCFA octroyé à son ministère dans le cadre du fonds Force Covid-19, destiné à faire face à la pandémie.
Selon le journal Les Échos, l’affaire s’appuie en grande partie sur les conclusions du rapport de la Cour des comptes, qui a mis en lumière plusieurs irrégularités dans la gestion des fonds, notamment autour de projets comme la construction d’un centre de gravimétrie à Kédougou.
Malgré ces accusations, l’ex-ministre continue de nier toute implication, affirmant avoir agi en toute transparence. Elle devra désormais convaincre la commission d’instruction de la Haute Cour de sa bonne foi.
Le dossier s’appuie également sur les déclarations de son ancien Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE), Alassane Diallo, un acteur central de l’affaire, actuellement en fuite. Ce dernier aurait fourni des éléments à charge avant sa disparition.
Elle devra répondre d'accusations graves : association de malfaiteurs, détournement de deniers publics, escroquerie, blanchiment de capitaux et complicité, portant sur une somme estimée à près de 200 millions de FCFA.
Placée sous mandat de dépôt depuis plusieurs semaines, Sophie Gladima est la première des cinq anciens ministres inculpés dans cette affaire à avoir été incarcérée. Elle sera extraite de prison pour cette deuxième audition devant la juridiction d'exception, seule compétente pour juger les ministres et chefs d'État en exercice ou ayant quitté leurs fonctions.
Les accusations concernent le détournement présumé de 193,07 millions FCFA, sur un total d’un milliard FCFA octroyé à son ministère dans le cadre du fonds Force Covid-19, destiné à faire face à la pandémie.
Selon le journal Les Échos, l’affaire s’appuie en grande partie sur les conclusions du rapport de la Cour des comptes, qui a mis en lumière plusieurs irrégularités dans la gestion des fonds, notamment autour de projets comme la construction d’un centre de gravimétrie à Kédougou.
Malgré ces accusations, l’ex-ministre continue de nier toute implication, affirmant avoir agi en toute transparence. Elle devra désormais convaincre la commission d’instruction de la Haute Cour de sa bonne foi.
Le dossier s’appuie également sur les déclarations de son ancien Directeur de l’administration générale et de l’équipement (DAGE), Alassane Diallo, un acteur central de l’affaire, actuellement en fuite. Ce dernier aurait fourni des éléments à charge avant sa disparition.