La confection des filets de pêche reste un art traditionnel bien présent dans la Langue de Barbarie. Les pêcheurs profitent de la période d’accalmie en mer pour préparer leurs outils de travail, une pratique héritée de leurs aînés et transmise de génération en génération.
Dans ce décor familier, les artisans-pêcheurs s’affairent au maniement du monofilament, des bouchons, des cordes et autres accessoires indispensables. Mais ils dénoncent la cherté croissante de ce matériel, devenu un véritable frein à leur activité.
Un groupe de pêcheurs estime que la valeur des filets confectionnés dépasse aujourd’hui douze millions de FCFA, un investissement lourd pour ces communautés.
Malgré ces difficultés, cet art ancestral résiste, témoignant de la place centrale de la pêche artisanale dans l’identité et le quotidien des habitants de la Langue de Barbarie.