
Entre dépendance aux matières premières importées et préférence des consommateurs pour les produits venus d’ailleurs, les artisans cordonniers de Saint-Louis tirent la sonnette d’alarme. Ils appellent à une prise de conscience collective pour valoriser le savoir-faire local.
Les artisans spécialisés dans la cordonnerie et la maroquinerie à Saint-Louis sont confrontés à des difficultés majeures qui freinent leur activité. À commencer par l’importation quasi totale de leurs matières premières, comme le cuir, la colle ou encore les fils.
Mais la contrainte la plus difficile à vivre, selon eux, reste la préférence de la clientèle pour les produits importés, souvent perçus à tort comme étant de meilleure qualité. Une situation paradoxale que déplorent les artisans. Ces mêmes articles "prisés" sont en réalité, pour une grande partie, fabriqués localement par leurs soins, avec expertise et passion.
"Ce que les gens achètent comme 'produit étranger' est souvent cousu ici, par des jeunes Sénégalais talentueux. Le problème, c’est la perception", déclare un maître cordonnier que nous avons rencontré dans son atelier.
Face à cette double difficulté dont les matières premières importées et manque de reconnaissance locale, les artisans appellent les populations à soutenir la production nationale. Acheter local, affirment-ils, c’est encourager l’emploi, la créativité et le développement du tissu économique local.
Les artisans spécialisés dans la cordonnerie et la maroquinerie à Saint-Louis sont confrontés à des difficultés majeures qui freinent leur activité. À commencer par l’importation quasi totale de leurs matières premières, comme le cuir, la colle ou encore les fils.
Mais la contrainte la plus difficile à vivre, selon eux, reste la préférence de la clientèle pour les produits importés, souvent perçus à tort comme étant de meilleure qualité. Une situation paradoxale que déplorent les artisans. Ces mêmes articles "prisés" sont en réalité, pour une grande partie, fabriqués localement par leurs soins, avec expertise et passion.
"Ce que les gens achètent comme 'produit étranger' est souvent cousu ici, par des jeunes Sénégalais talentueux. Le problème, c’est la perception", déclare un maître cordonnier que nous avons rencontré dans son atelier.
Face à cette double difficulté dont les matières premières importées et manque de reconnaissance locale, les artisans appellent les populations à soutenir la production nationale. Acheter local, affirment-ils, c’est encourager l’emploi, la créativité et le développement du tissu économique local.