Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a annoncé que l’Espagne allait reconnaître officiellement l’État de Palestine, et que la décision sera prise lors de la réunion ordinaire hebdomadaire du Conseil des ministres, le 28 mai.
Dans son discours, mercredi, devant l’Assemblée générale du Parlement espagnol, Sanchez a déclaré : “Le moment est venu de passer des paroles aux actes. Ce n’est pas la fin, mais le début” et a annoncé qu’ils allaient décider de reconnaître l’État de Palestine.
L’annonce de Sanchez sur la reconnaissance de l’État de Palestine a été ovationnée par les députés des partis politiques partenaires du gouvernement au Parlement.
Le Parlement espagnol ayant décidé de reconnaître l’État de Palestine en novembre 2014, la décision qui sera prise par le Conseil des ministres le 28 mai sera suffisante pour que l’Espagne reconnaisse officiellement l’État de Palestine.
– “Il n’y a qu’une seule solution, une solution à deux États dans laquelle Israël et la Palestine sont reconnus sur un pied d’égalité”
Affirmant que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu est “sourd” à tous les appels au cessez-le-feu, “n’a pas de plan de paix pour la Palestine” et “a commencé à mettre en péril la solution des deux États, qui est la seule option pour la paix, la sécurité et la stabilité”, Sanchez a poursuivi : “Il est très clair que les territoires palestiniens survivront même si des murs sont construits et que des populations sont bombardées”.
Le Premier ministre espagnol a souligné qu’en décidant de reconnaître l’État palestinien, les priorités étaient “la paix, la justice et la cohérence” :
“Je parle de paix parce qu’il n’y a qu’une seule solution : une solution à deux États dans laquelle Israël et la Palestine sont reconnus sur un pied d’égalité. C’est quelque chose qui s’applique partout, avec des opinions et des religions différentes. Quoi qu’il en soit, les deux parties doivent s’asseoir et discuter sur les mêmes bases, avec le même statut, et c’est pourquoi nous reconnaissons la Palestine. Notre deuxième raison de le faire, après la paix, est la justice, car depuis plus d’un demi-siècle, les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et les accords d’Oslo ont été ignorés. La passivité doit cesser. Elle doit être remplacée par l’espoir et la dignité. Il y a de la lumière au bout du tunnel. La troisième raison est la cohérence. Nous poursuivons une politique cohérente en Palestine, comme nous l’avons fait en Ukraine. Nous défendons l’égalité internationale, indépendamment de la couleur de la peau, de la langue ou de la religion”.
“Plus de 140 pays reconnaissent l’État de Palestine et, grâce à notre lobbying, ils le reconnaîtront encore davantage”, a encore déclaré Sanchez, avant d’ajouter : “En tant qu’Espagne, nous continuerons à aider la Palestine autant que nous le pouvons. Plus il y aura de pays qui reconnaîtront la Palestine, mieux ce sera et plus la pression sera forte. Ce n’est pas la fin, mais le début”.
Et d’ajouter : “Cette décision n’est dirigée contre personne. Elle n’est pas contre Israël, comme le disent l’extrême droite et la droite en Espagne ou comme le défend Israël. Nous avons un grand respect pour le peuple israélien et nous le considérons comme un ami. De même, la communauté juive est admirable. En même temps, il ne s’agit pas d’une décision prise en faveur du Hamas. Ceux qui disent cela devraient avoir honte”.
Sanchez a également annoncé que, dans les semaines à venir, une trentaine d’enfants de Gaza atteints d’un cancer ou dans un état de santé grave seront amenés en Espagne et bénéficieront de toutes sortes de services de santé.
Faisant référence aux récentes manifestations pro-palestiniennes organisées par des étudiants dans des universités, Sanchez a déclaré : “Il s’agit de jeunes gens précieux, légitimes et admirables à mon avis.”
Sachant que la décision de reconnaître la Palestine dérangera certains pays et aura des conséquences, le chef du gouvernement espagnol a affrimé : “Nous sommes prêts à accepter les conséquences de cette décision. Ce que nous défendons, ce sont des intérêts et des valeurs pacifiques. Lorsque les bombes sur la Palestine cesseront, ce qui se passe aujourd’hui sera considéré comme la période la plus décisive du XXIe siècle et nous aurons la tête haute parce que nous serons reconnus comme étant du bon côté. Nous faisons ce qu’il faut. Nous faisons ce qu’il faut pour l’Espagne et pour une Méditerranée plus sûre et plus stable “.
Enfin, Sanchez a déclaré que “la Türkiye a également fait d’importantes percées concernant la Palestine” et a fait référence au sommet intergouvernemental Türkiye-Espagne qui sera organisé à la mi-juin.
“Nous organiserons très prochainement un sommet avec la Türkiye, qui est un ami et un partenaire important pour nous”, a-t-il conclu.
AA
Dans son discours, mercredi, devant l’Assemblée générale du Parlement espagnol, Sanchez a déclaré : “Le moment est venu de passer des paroles aux actes. Ce n’est pas la fin, mais le début” et a annoncé qu’ils allaient décider de reconnaître l’État de Palestine.
L’annonce de Sanchez sur la reconnaissance de l’État de Palestine a été ovationnée par les députés des partis politiques partenaires du gouvernement au Parlement.
Le Parlement espagnol ayant décidé de reconnaître l’État de Palestine en novembre 2014, la décision qui sera prise par le Conseil des ministres le 28 mai sera suffisante pour que l’Espagne reconnaisse officiellement l’État de Palestine.
– “Il n’y a qu’une seule solution, une solution à deux États dans laquelle Israël et la Palestine sont reconnus sur un pied d’égalité”
Affirmant que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu est “sourd” à tous les appels au cessez-le-feu, “n’a pas de plan de paix pour la Palestine” et “a commencé à mettre en péril la solution des deux États, qui est la seule option pour la paix, la sécurité et la stabilité”, Sanchez a poursuivi : “Il est très clair que les territoires palestiniens survivront même si des murs sont construits et que des populations sont bombardées”.
Le Premier ministre espagnol a souligné qu’en décidant de reconnaître l’État palestinien, les priorités étaient “la paix, la justice et la cohérence” :
“Je parle de paix parce qu’il n’y a qu’une seule solution : une solution à deux États dans laquelle Israël et la Palestine sont reconnus sur un pied d’égalité. C’est quelque chose qui s’applique partout, avec des opinions et des religions différentes. Quoi qu’il en soit, les deux parties doivent s’asseoir et discuter sur les mêmes bases, avec le même statut, et c’est pourquoi nous reconnaissons la Palestine. Notre deuxième raison de le faire, après la paix, est la justice, car depuis plus d’un demi-siècle, les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et les accords d’Oslo ont été ignorés. La passivité doit cesser. Elle doit être remplacée par l’espoir et la dignité. Il y a de la lumière au bout du tunnel. La troisième raison est la cohérence. Nous poursuivons une politique cohérente en Palestine, comme nous l’avons fait en Ukraine. Nous défendons l’égalité internationale, indépendamment de la couleur de la peau, de la langue ou de la religion”.
“Plus de 140 pays reconnaissent l’État de Palestine et, grâce à notre lobbying, ils le reconnaîtront encore davantage”, a encore déclaré Sanchez, avant d’ajouter : “En tant qu’Espagne, nous continuerons à aider la Palestine autant que nous le pouvons. Plus il y aura de pays qui reconnaîtront la Palestine, mieux ce sera et plus la pression sera forte. Ce n’est pas la fin, mais le début”.
Et d’ajouter : “Cette décision n’est dirigée contre personne. Elle n’est pas contre Israël, comme le disent l’extrême droite et la droite en Espagne ou comme le défend Israël. Nous avons un grand respect pour le peuple israélien et nous le considérons comme un ami. De même, la communauté juive est admirable. En même temps, il ne s’agit pas d’une décision prise en faveur du Hamas. Ceux qui disent cela devraient avoir honte”.
Sanchez a également annoncé que, dans les semaines à venir, une trentaine d’enfants de Gaza atteints d’un cancer ou dans un état de santé grave seront amenés en Espagne et bénéficieront de toutes sortes de services de santé.
Faisant référence aux récentes manifestations pro-palestiniennes organisées par des étudiants dans des universités, Sanchez a déclaré : “Il s’agit de jeunes gens précieux, légitimes et admirables à mon avis.”
Sachant que la décision de reconnaître la Palestine dérangera certains pays et aura des conséquences, le chef du gouvernement espagnol a affrimé : “Nous sommes prêts à accepter les conséquences de cette décision. Ce que nous défendons, ce sont des intérêts et des valeurs pacifiques. Lorsque les bombes sur la Palestine cesseront, ce qui se passe aujourd’hui sera considéré comme la période la plus décisive du XXIe siècle et nous aurons la tête haute parce que nous serons reconnus comme étant du bon côté. Nous faisons ce qu’il faut. Nous faisons ce qu’il faut pour l’Espagne et pour une Méditerranée plus sûre et plus stable “.
Enfin, Sanchez a déclaré que “la Türkiye a également fait d’importantes percées concernant la Palestine” et a fait référence au sommet intergouvernemental Türkiye-Espagne qui sera organisé à la mi-juin.
“Nous organiserons très prochainement un sommet avec la Türkiye, qui est un ami et un partenaire important pour nous”, a-t-il conclu.
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