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SÉNÉGAL : la FAO soutient la conservation des oiseaux dans le delta du fleuve Sénégal

Mercredi 25 Novembre 2020

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a désigné le delta du fleuve Sénégal comme site pilote de son projet « Renforcement d’expertise au sud du Sahara sur les oiseaux d’eau et leur utilisation rationnelle en faveur des communautés et de leur environnement » (Ressource).


Conformément à sa mission, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) veut renforcer la sécurité alimentaire à travers la gestion durable des ressources existantes autour du désert du Sahara. C’est à ce titre que l’agence onusienne a choisi le delta du fleuve Sénégal pour la mise en œuvre de son projet « Renforcement d’expertise au sud du Sahara sur les oiseaux d’eau et leur utilisation rationnelle en faveur des communautés et de leur environnement » (Ressource).

Cette initiative vise à améliorer l’état des ressources naturelles dans les grandes zones humides sahéliennes aux bénéfices des populations locales. Dans le cas du delta du fleuve Sénégal, la FAO veut améliorer les connaissances sur les oiseaux aquatiques qui pullulent dans cette zone humide, en renforçant les capacités nationales pour le suivi de leurs populations et en étudiant les prélèvements et les filières d’utilisation de ces volatiles.
La préservation de l’habitat naturel des oiseaux aquatiques

« Le parc national des oiseaux du Djoudj (à Saint-Louis, nord du Sénégal) est d’ailleurs un joyau naturel reconnu mondialement pour le spectacle fantastique qu’offrent aux visiteurs les milliers d’oiseaux aquatiques qui y vivent. Mais les zones humides du delta subissent de fortes pressions. Il existe une intense compétition sur les ressources en eau et en terres arables dans le delta », a indiqué Bruno Portier, le coordinateur du projet Ressource de la FAO, lors d’un point de presse organisé récemment dans la capitale sénégalaise Dakar.

La FAO veut soutenir la préservation de l’habitat naturel de ces oiseaux menacés par la pollution et l’exploitation des terres pour l’agriculture, notamment la culture du riz. Situé dans le delta du fleuve Sénégal, le Parc national des oiseaux du Djoudj est le point de passage de plus de 3 millions d’oiseaux migrateurs répartis en 350 espèces, en particulier le flamant rose, le pélican blanc, quatre espèces d’aigrettes, l’oie de Gambie et le héron cendré. La zone humide accueille aussi de nombreuses espèces de canards, notamment les souchets, les pilets et les sarcelles.
Un projet mis en œuvre dans plusieurs autres zones humides

Outre le delta du fleuve Sénégal, le projet « Renforcement d’expertise au sud du Sahara sur les oiseaux d’eau et leur utilisation rationnelle en faveur des communautés et de leur environnement » est également mis en œuvre dans le delta intérieur du fleuve Niger au Mali, le bassin du Lac Tchad et le delta et la vallée du Nil en Égypte.

Il est mis œuvre en partenariat avec les gouvernements des pays concernés et d’autres partenaires techniques tels que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de France, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et le Secrétariat de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie. Le projet « Ressource » reçoit également le soutien du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM).

Afrik21


 


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