Un atelier de renforcement des capacités des techniciens du système semencier du riz s’est achevé ce mardi à Saint-Louis. Organisé dans le cadre du projet de développement de la chaîne de valeur riz, l’atelier a réuni 25 agents issus de neuf régions du pays, dans le but de consolider les compétences techniques en matière de contrôle qualité, certification, gestion et stockage des semences.
Financé par la Banque islamique de développement et mené en collaboration avec AfricaRice, ce programme entre dans le cadre du mécanisme Reverse Linkage d’AfricaRice, qui vise à favoriser l’échange d’expertise Sud-Sud. Les bénéficiaires sont issus de structures nationales d’encadrement telles que la SAED, la SODAGRI, l’ANCAR et les Directions régionales de développement rural (DRDR).
Selon Serigne Mountakha Diarra, responsable d’antenne du projet, cette session a permis de doter les techniciens des outils indispensables pour mieux encadrer les producteurs. « Cette formation s’inscrit pleinement dans la politique de souveraineté alimentaire. On ne peut parler de productivité sans renforcer les acteurs chargés de faire fonctionner le système semencier », a-t-il déclaré.
Durant trois jours, les participants ont été formés sur la législation semencière nationale et régionale, le contrôle qualité au champ, la certification en laboratoire, la gestion et le stockage des semences. « Ce sont des aspects essentiels pour garantir une production agricole performante et durable », a-t-il souligné.
Dr Badara Gueye, responsable semencier à la station Sahel d’AfricaRice à Ndiaye, a quant à lui insisté sur l’importance d’harmoniser les pratiques à l’échelle nationale. « Il est crucial que tous les producteurs de semences soient accompagnés et contrôlés selon les mêmes normes, qu’ils soient dans la vallée du fleuve, au centre ou au sud du pays. Il s’agit d’une question de qualité, de productivité, mais aussi d’éthique », a-t-il affirmé.