Le Projet de résilience et de développement pour la communauté de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS) a réuni mardi, à Saint-Louis, les acteurs stratégiques clés pour un atelier de concertation visant l’élaboration d’une feuille de route d’accompagnement des chaînes de valeur prioritaires.
Cette rencontre s’inscrit dans la sous-composante 2B du projet, qui avait commandité une étude de cartographie de trois filières majeures – riz, oignon et tomate – réalisée entre janvier et août 2025 par l’IPAR selon une approche participative.
L’étude a également mis en évidence d’autres filières à fort potentiel, notamment le piment, le gombo, la pastèque, le maïs, le lait et les petits ruminants, ainsi qu’une base de données géoréférencée des infrastructures existantes.
L’atelier avait pour objectif d’obtenir des orientations claires sur les modalités d’accompagnement de ces filières prioritaires.
« L’objet de cet atelier est de discuter autour d’une feuille de route et d’actions qui permettront d’accompagner de manière efficiente les acteurs du riz, de l’oignon et de la tomate », a expliqué Sidy Cissokho, représentant du directeur général de la SAED.
Pour Mamadou Diedhiou, coordinateur du PRDC-VFS, « cette étude préalable était indispensable pour diagnostiquer le territoire et identifier les leviers d’action ». Il a rappelé que le projet, qui s’étend jusqu’en 2029, repose sur une approche participative impliquant producteurs, services étatiques, institutions de financement et secteur privé.
Les producteurs, représentés par Boubacar Sall, ont salué l’initiative. « Nous croyons beaucoup à ce projet qui arrive à son heure. Si nous avançons ensemble, nous pourrons réussir », a-t-il affirmé.
Gabriel Jean Diatta, agrométéorologue à la DRDR de Saint-Louis, a pour sa part souligné l’importance de ces résultats « pour nourrir la politique agricole nationale dans un contexte de changements climatiques et de relance post-Covid ».