
Le projet "Elevate-Her", financé par l’Union européenne dans le cadre du programme Erasmus+, prévoit de créer un réseau de femmes universitaires dans l’ensemble des universités du Sénégal. L’annonce a été faite par la coordonnatrice du projet, Sadio Ba Gningue, également cheffe du département de sociologie à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
« Les prochaines étapes du projet incluent la création d’un réseau des femmes universitaires, non seulement à l’UGB, mais dans toutes les universités du Sénégal », a-t-elle précisé lors d’un entretien accordé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).
Ce réseau a pour ambition de renforcer la voix des femmes dans la prise de décision politique au sein de l’enseignement supérieur et de créer un espace de solidarité pour toutes les femmes du milieu universitaire. Il vise aussi à mettre en lumière les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées, souvent invisibles dans les débats institutionnels.
Sadio Ba Gningue a notamment soulevé la difficulté pour de nombreuses femmes universitaires — qu'elles soient étudiantes, enseignantes ou membres du personnel administratif — à concilier leur vie professionnelle avec leurs responsabilités familiales. Elle a évoqué, entre autres, la question de la maternité sur les campus et le manque de solutions de garde adaptées.
« Il faut réfléchir à des dispositifs qui prennent en compte les réalités des femmes, qu’il s’agisse des étudiantes mères ou des chercheures, notamment en matière d’organisation du temps, d’évaluations, de cours et de garde d’enfants », a-t-elle plaidé.
Le projet Elevate-Her ambitionne également de promouvoir les carrières scientifiques des femmes à travers des formations adaptées. Le modèle repose sur le principe de la formation des formatrices, où des femmes formées à la gestion de projets de recherche transmettent à leur tour leurs compétences à d'autres, qu'elles soient jeunes doctorantes ou chercheures confirmées.
Toutes les composantes féminines de l’université sont concernées : étudiantes, enseignantes-chercheures, personnel administratif ou encore doctorantes. Les actions visent à renforcer l’autonomisation, favoriser le leadership féminin, et soutenir la mise en place de plans de développement aussi bien institutionnels qu’individuels, en lien avec les projets professionnels de chacune.
Parmi les prochaines étapes, l’UGB prévoit de réviser sa Charte genre et équité, avec l’objectif de la faire signer par les autorités universitaires afin de renforcer l’engagement institutionnel en faveur de l’égalité.
Le projet "Elevate-Her" est porté en partenariat avec plusieurs institutions nationales et internationales, dont l’Université Jean Monnet (France), l’Université Amadou Mahtar Mbow, l’Université Iba Der Thiam, l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Sénégal), ainsi que l’Université d’Alicante et l’association La Xixa (Espagne).
« Les prochaines étapes du projet incluent la création d’un réseau des femmes universitaires, non seulement à l’UGB, mais dans toutes les universités du Sénégal », a-t-elle précisé lors d’un entretien accordé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).
Ce réseau a pour ambition de renforcer la voix des femmes dans la prise de décision politique au sein de l’enseignement supérieur et de créer un espace de solidarité pour toutes les femmes du milieu universitaire. Il vise aussi à mettre en lumière les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées, souvent invisibles dans les débats institutionnels.
Sadio Ba Gningue a notamment soulevé la difficulté pour de nombreuses femmes universitaires — qu'elles soient étudiantes, enseignantes ou membres du personnel administratif — à concilier leur vie professionnelle avec leurs responsabilités familiales. Elle a évoqué, entre autres, la question de la maternité sur les campus et le manque de solutions de garde adaptées.
« Il faut réfléchir à des dispositifs qui prennent en compte les réalités des femmes, qu’il s’agisse des étudiantes mères ou des chercheures, notamment en matière d’organisation du temps, d’évaluations, de cours et de garde d’enfants », a-t-elle plaidé.
Le projet Elevate-Her ambitionne également de promouvoir les carrières scientifiques des femmes à travers des formations adaptées. Le modèle repose sur le principe de la formation des formatrices, où des femmes formées à la gestion de projets de recherche transmettent à leur tour leurs compétences à d'autres, qu'elles soient jeunes doctorantes ou chercheures confirmées.
Toutes les composantes féminines de l’université sont concernées : étudiantes, enseignantes-chercheures, personnel administratif ou encore doctorantes. Les actions visent à renforcer l’autonomisation, favoriser le leadership féminin, et soutenir la mise en place de plans de développement aussi bien institutionnels qu’individuels, en lien avec les projets professionnels de chacune.
Parmi les prochaines étapes, l’UGB prévoit de réviser sa Charte genre et équité, avec l’objectif de la faire signer par les autorités universitaires afin de renforcer l’engagement institutionnel en faveur de l’égalité.
Le projet "Elevate-Her" est porté en partenariat avec plusieurs institutions nationales et internationales, dont l’Université Jean Monnet (France), l’Université Amadou Mahtar Mbow, l’Université Iba Der Thiam, l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Sénégal), ainsi que l’Université d’Alicante et l’association La Xixa (Espagne).