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Saint-Louis face à un déficit fourrager

Samedi 30 Novembre 2019

Saint-Louis face à un déficit fourrager
La région de Saint-Louis est confrontée à "un déficit fourrager lié à la faiblesse de production des parcours et à l’extension démesurée des terres de cultures", une situation qui induit un faible potentiel génétique du cheptel local, a soutenu la cheffe du service régional de l’élevage, docteur Seynabou Diack Sy.

La culture fourragère, la constitution de réserves fourragères et l’amélioration génétique pourraientt permettre de "combler ce déficit" et faciliter l’autosuffisance en aliments de bétail dans la région, a-t-elle indiqué.
 
Seynabou Diack Sy s’exprimait dans un entretien avec l’APS, en prélude de la célébration de la Journée de l’élevage, prévue le 28 novembre à Kael, dans le département de Mbacké, sur le thème "Promotion des cultures fourragères et amélioration génétique du cheptel : créneaux porteurs pour l’emploi des jeunes et des femmes".
 
La région de Saint-Louis "est confrontée à un manque d’aménagements spécifiquement dédiés à la culture fourragère, à des difficultés de pratiquer la culture fourragère dans le Diéry à cause de la difficulté d’accès à l’eau", dit-elle.
 
"On a aussi des difficultés foncières, l’accès difficile aux intrants, notamment l’azote liquide, les hormones et les semences", a ajouté la cheffe du service régional de l’élevage de Saint-Louis.
 
Aussi plaide-t-elle pour que les acteurs puissent intégrer les cultures fourragères dans l’assolement des nouveaux périmètres à aménager, diversifier les semences fourragères mais aussi faciliter la formation des producteurs dans ce domaine.
 
Seynabou Diack Sy préconise par ailleurs le respect du calendrier des cultures, la reprise du Programme national d’insémination artificielle et le renforcement des moyens pour le suivi des élevages concernés.
 
Selon elle, la constitution de réserves fourragères et l’amélioration génétique peuvent créer de "véritables opportunités d’emplois pour les jeunes et femmes au regard de la complexité de la question de l’élevage, de l’importance du cheptel et des potentialités agro-écologiques de la région de Saint-Louis.
 
Mme Sy a souligné ’’la place importante’’ du sous-secteur de l’élevage dans le secteur primaire sénégalais, sa contribution s’élevant à 30 pour cent environ dans ce domaine pour 4,3 pour cent du PIB.
 
"L’élevage est pratiquée par près 30 pour cent des ménages sénégalais", fait-elle valoir, avant d’annoncer que la Journée nationale de l’élevage, édition 2019, sera marquée par des distinctions aux acteurs considérés comme des pionniers dans la promotion des cultures fourragères et l’amélioration génétique du cheptel.
 
Selon le document de présentation, l’édition 2019 de la Journée nationale de l’élevage devrait permettre aux acteurs de "dégager des stratégies de promotion de la pratique des cultures et réserves fourragères à grande échelle dans l’optique d’améliorer la sécurité alimentaire du bétail".
 
Les acteurs sont également appelés à cette occasion à "s’accorder sur une politique de vulgarisation et d’amélioration génétique pour susciter l’engagement des éleveurs à adopter les innovations techniques et technologiques en vue de booster les productions animales".

APS
 


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