
À l’approche de la Tabaski 2025, la ville de Saint-Louis, au nord du Sénégal, ressent déjà le poids de la conjoncture économique difficile qui touche l’ensemble du pays. Symbole fort de la fête, le mouton du sacrifice devient une source d’angoisse pour de nombreuses familles qui peinent à en acquérir un.
Dans plusieurs quartiers de Saint-Louis, l’ambiance est marquée par une certaine morosité. Les chefs de famille, en première ligne de cette pression sociale et religieuse, confient leur inquiétude. Beaucoup n’ont pas encore réussi à acheter leur mouton, à cause d’une baisse significative de leurs revenus. La pêche, l’un des principaux secteurs d’activité de la région, tourne au ralenti depuis plusieurs mois. Les pêcheurs évoquent une saison difficile, marquée par une rareté du poisson et des coûts de production en hausse.
Les commerçants ne sont pas épargnés non plus. Entre l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat et la méfiance des consommateurs, les ventes stagnent. "Même ceux qui venaient acheter un peu avant la fête hésitent aujourd’hui", témoigne un vendeur du marché Sor, notant une diminution marquée de la fréquentation.
Malgré cette situation tendue, l’espoir demeure. Certains habitants gardent une attitude positive, espérant une amélioration de dernière minute.
Dans plusieurs quartiers de Saint-Louis, l’ambiance est marquée par une certaine morosité. Les chefs de famille, en première ligne de cette pression sociale et religieuse, confient leur inquiétude. Beaucoup n’ont pas encore réussi à acheter leur mouton, à cause d’une baisse significative de leurs revenus. La pêche, l’un des principaux secteurs d’activité de la région, tourne au ralenti depuis plusieurs mois. Les pêcheurs évoquent une saison difficile, marquée par une rareté du poisson et des coûts de production en hausse.
Les commerçants ne sont pas épargnés non plus. Entre l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat et la méfiance des consommateurs, les ventes stagnent. "Même ceux qui venaient acheter un peu avant la fête hésitent aujourd’hui", témoigne un vendeur du marché Sor, notant une diminution marquée de la fréquentation.
Malgré cette situation tendue, l’espoir demeure. Certains habitants gardent une attitude positive, espérant une amélioration de dernière minute.