Alors que l'armée israélienne a lancé, vendredi 27 octobre, une salve de bombardements d'une intensité «sans précédent» sur l'enclave palestinienne, les télécommunications et Internet dans le territoire ont été coupés selon le gouvernement du Hamas au pouvoir. La société des télécoms palestinienne Jawwal a confirmé cette coupure et NetBlocks, un service de surveillance de l'accès à Internet, a fait état d'un «effondrement de la connectivité dans la bande de Gaza».
Sur X (anciennement Twitter), le hashtag #StarlinkForGaza s'est rapidement répandu, avec plus de 3,74 millions de messages. Des milliers d’internautes ont réclamé à Elon Musk de fournir son service d'internet par voie satellitaire Starlink à la bande de Gaza, comme il l'a fait dès février 2022 au début de la guerre en Ukraine. Cette technologie a joué un rôle essentiel pour l'armée ukrainienne qui l'a utilisé pour communiquer, mais aussi pour diriger ses drones et ses tirs d'artillerie.
Lancé en 2018 par SpaceX, Starlink est un fournisseur d'accès à Internet par satellite. Cette constellation de 5000 satellites, qui a vocation à s’étendre encore, ambitionne d'offrir une couverture dans les zones les plus reculées du globe.
Samedi midi, le milliardaire américain a promis, en réponse notamment un message à l’élue démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, d’offrir une connexion Internet «aux Nations Unies et à toutes les organisations humanitaires internationalement reconnues, qui aident les populations à Gaza».
Elon Musk a précisé par ailleurs qu’aucun terminal n’a jusqu’ici essayé de se connecter à Starlink depuis Gaza. «Un blackout sur les télécommunications me semble moralement discutable», a-t-il également écrit sur X (ex-Twitter) en réponse à un message de protestation de l’agence des Nations Unies pour les Télécom.
«Cette coupure risque de servir de couverture à des atrocités de masse»
Sur le terrain, où la situation humanitaire est catastrophique, de nombreuses associations et médias avaient en effet alerté sur le risque que fait courir ce «blackout». «Cette coupure de l'information risque de servir de couverture à des atrocités de masse et de contribuer à l'impunité des violations des droits humains», a alerté une responsable de l'ONG Human Rights Watch, Deborah Brown, dans un communiqué. Des préoccupations partagées par Médecins sans frontières ou le Croissant rouge palestinien.
«Nous avons perdu le contact avec notre personnel à Gaza, avec les établissements de santé, les agents de santé et le reste de nos partenaires humanitaires sur le terrain. Ce siège m'inquiète gravement pour leur sécurité et pour les risques immédiats pour la santé des patients vulnérables», a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, sur X.
AVec AFP
Sur X (anciennement Twitter), le hashtag #StarlinkForGaza s'est rapidement répandu, avec plus de 3,74 millions de messages. Des milliers d’internautes ont réclamé à Elon Musk de fournir son service d'internet par voie satellitaire Starlink à la bande de Gaza, comme il l'a fait dès février 2022 au début de la guerre en Ukraine. Cette technologie a joué un rôle essentiel pour l'armée ukrainienne qui l'a utilisé pour communiquer, mais aussi pour diriger ses drones et ses tirs d'artillerie.
Lancé en 2018 par SpaceX, Starlink est un fournisseur d'accès à Internet par satellite. Cette constellation de 5000 satellites, qui a vocation à s’étendre encore, ambitionne d'offrir une couverture dans les zones les plus reculées du globe.
Samedi midi, le milliardaire américain a promis, en réponse notamment un message à l’élue démocrate Alexandria Ocasio-Cortez, d’offrir une connexion Internet «aux Nations Unies et à toutes les organisations humanitaires internationalement reconnues, qui aident les populations à Gaza».
Elon Musk a précisé par ailleurs qu’aucun terminal n’a jusqu’ici essayé de se connecter à Starlink depuis Gaza. «Un blackout sur les télécommunications me semble moralement discutable», a-t-il également écrit sur X (ex-Twitter) en réponse à un message de protestation de l’agence des Nations Unies pour les Télécom.
«Cette coupure risque de servir de couverture à des atrocités de masse»
Sur le terrain, où la situation humanitaire est catastrophique, de nombreuses associations et médias avaient en effet alerté sur le risque que fait courir ce «blackout». «Cette coupure de l'information risque de servir de couverture à des atrocités de masse et de contribuer à l'impunité des violations des droits humains», a alerté une responsable de l'ONG Human Rights Watch, Deborah Brown, dans un communiqué. Des préoccupations partagées par Médecins sans frontières ou le Croissant rouge palestinien.
«Nous avons perdu le contact avec notre personnel à Gaza, avec les établissements de santé, les agents de santé et le reste de nos partenaires humanitaires sur le terrain. Ce siège m'inquiète gravement pour leur sécurité et pour les risques immédiats pour la santé des patients vulnérables», a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, sur X.
AVec AFP