Les autorités consulaires américaines exigent désormais que les demandeurs de visas non-immigrants F, M et J rendent publics les paramètres de confidentialité de leurs réseaux sociaux, annonce un communiqué de l’ambassade des États-Unis à Dakar, publié le mardi 5 août 2025.
Cette nouvelle disposition vise à faciliter les vérifications d’identité et d’admissibilité aux États-Unis, notamment pour les étudiants, stagiaires et bénéficiaires de programmes d’échange culturel ou professionnel. Selon la presse internationale, cette mesure s’inscrit également dans une volonté de restreindre l’octroi de visas aux personnes jugées critiques des intérêts américains, ou exprimant un soutien actif à la cause palestinienne, en particulier celle de Gaza.
Les visas concernés sont attribués dans un cadre temporaire, éducatif ou professionnel, et n’ouvrent pas droit à une installation permanente. Il s’agit notamment du visa F-1, destiné aux étudiants inscrits à plein temps dans des établissements américains ; du visa M-1, réservé aux formations techniques et professionnelles ; et du visa J-1, qui couvre les échanges culturels, les chercheurs, enseignants ou jeunes au pair.
En rendant publics les paramètres de confidentialité de leurs comptes sociaux, les candidats à ces visas autorisent l’accès à des données personnelles telles que leurs coordonnées (adresse e-mail, téléphone, localisation), leur état civil et statut matrimonial, leur historique d’activités numériques (publications, interactions, photos), leurs réseaux d’amis, groupes, pages suivies et événements, ainsi que leurs préférences comportementales, issues de l’analyse des algorithmes.
Cette politique de surveillance renforcée s’inscrit dans le sillage des mesures décidées par l’administration Trump, qui depuis avril 2025, impose une vérification approfondie des profils sociaux de tout demandeur de visa ayant séjourné dans la bande de Gaza depuis 2007.