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Hommage à Birane Gning : un homme bien

Samedi 18 Juin 2011

L’écriture devient un fardeau lorsque le destin t’impose de le faire. Tant il est vrai qu’on aurait toujours aimé écrire pour rendre hommage à un ami, un confrère, un camarade dans bien des événements heureux


Hommage à Birane Gning : un homme bien
L’écriture devient un fardeau lorsque le destin t’impose de le faire. Tant il est vrai qu’on aurait toujours aimé écrire pour rendre hommage à un ami, un confrère, un camarade dans bien des événements heureux. Mais lorsqu’il s’agit d’écrire pour parler d’un être cher disparu, il est souvent très difficile de prendre la plume ou bien d’avoir un angle d’attaque. En réalité pendant longtemps, j’ai ressorti les moments vécus avec Grand Birane Nging, mais j’avais toujours la peine de l’écriture. Mais il fallait faire quelque chose pour me libérer de cette ténacité d’un devoir à accomplir, d’une dette à honorer puisque tu as toujours été le grand frère, le conseiller mais aussi l’archiviste pour moi. La dette devenait encore plus lourde à porter du fait que je ne te reverrai plus. On ne voyagera plus ensemble, on ne partagera plus le même hôtel où faisait tout pour que nos chambres soient côte-à-côte, comme on l’avait toujours fait dans nos nombreux périples en Europe, en Asie, et en Afrique.

Les moments vécus dans ce que nous aimions profondément le journalisme se retrouvent subitement comme des héritages à ranger dans nos tréfonds puisqu’il n’y aura plus d’autres. Nous avions la même passion du journalisme. A chaque rencontre sur le terrain, les premiers mots de Grand Birane à mon endroit étaient « Mbaye continue à te battre ne démission jamais de la fédération il faut y retourner pour aider cette discipline ».

Grand Birane, tu as toujours aimé être à mes côtés parce que vous voyiez en moi le petit-frère, le neveu. Pourtant cela ne se reflétait pas dans nos discussions parce que vous faisiez tout pour éliminer la barrière de l’âge. Grand Birane, tu as été un homme bien.

Sa modestie légendaire, Sa simplicité d’approche dans les relations humaines faisaient que rapidement l’homme mettait à l’aise ces jeunes confrères que nous étions. Ah non, Grand Birane était un type formidable, d’une urbanité réelle, il savait trouver les mots justes pour tempérer nos fougues de jeune reporter. Grand Birane Nging, ce vendredi 17 juin 2011, je m’en souviendrai toujours. Lorsqu’Oumar Bâ du Soleil m’a porté l’information, elle était de celle qui dépasse les scoops, elle est de celle du déchirement, d’une profonde amertume. Subitement, c’est comme si l’espace d’un temps, je ne connaissais plus Grand Birane Nging puisque je me refusais à l’évidence.

Ah non Grand Birane n’était pas mort. Cela n’était pas possible. Pourtant, le journaliste Oumar Bâ était au bout du fil pour bien me faire accepter l’évidence. J’étais loin de penser que je ne reverrai plus Grand Birane sur terre.

Je demeure convaincu que tu as vécu en paix en respectant votre prochain, tu vivras en paix aux côtés du Tout-Puissant parce qu’en définitive, tu as vécu en homme bien, il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour vous Grand. Je vous sens dans un coin paisible récupérant toutes les sacrifices d’une vie sur terre consacrée à Dieu, à son Prophète Mohamed (Psl), à ta famille, à tes confrères et à tes amis.

Je ne sais pas si je dois m’arrêter…. Peut-être une pensée à ton épouse, à tes enfants à qui je dis que vous aviez un papa brave et courageux. Je te promets de ne jamais t’oublier, Je te laisse sans vraiment t’abandonner, car tu sais pertinemment que l’on va se voir un jour dans un autre monde. Un monde, où seule la justice divine fait loi, où la bonté du cœur est gracieusement récompensée et où ta grandeur d’âme trouvera le refuge tant convoité. A tes anciens confrères de Walf aux confrères du quotidien, à Mbaye Samb, Sidy Dieng, Cheikh Fall et tous les correspondants régionaux de Thiès et autres rédactions, je présente mes condoléances.



Mbaye Jacques DIOP


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