Monsieur le Premier Ministre,
Tenez bon, vous n’avez encore rien vu. La fronde néocoloniale s’est levée, elle ne s’estompera pas. N’oubliez surtout pas que l’accession au pouvoir n’est pas garante de victoire, car Patrice Lumumba, Thomas Sankara, MaoumarEl Khadaffi, etc. sont assassinés pendant qu’ils exerçaient le pouvoir, car leurs règnes étaient insupportables pour les néocolonialistes. Mamadou Dia n’est pas assassiné physiquement, mais politiquement. Donc, Monsieur le Premier Ministre, les néocolonialistes ne se tairont pas, ils n’abdiqueront pas.
Le néocolonialisme a non seulement des agents qui sont prêts totalement à le défendre contre vents et marées, car ils y ont leurs intérêts et pour rien au monde, ils ne vacilleront. Ils utiliseront tous les moyens pour vous discréditer en vue de vous éliminer. Vous avez pris le pari de la souveraineté alors que le Sénégal est enfoui dans les chaînes de la dépendance et de la soumission économique, sociale, culturelle et symbolique. Mais aussi, le néocolonialisme est enfoui chez chaque Sénégalais, être hybride à la fois pris dans des influences animistes, abrahamiques, occidentales, asiatiques, etc. Cette marque occidentale fait que nos sensibilités se mettent en connivence, inconsciemment ouconsciemment, avec le néocolonialisme. Cela produit des réflexes phobiques pour la mise en acte de la rupture avec le néocolonialisme et ses instances comme le franc CFA, la langue française, etc. D’ailleurs, sur ce plan, Monsieur le Premier Ministre, des actions doivent être entreprises.
Face à cette situation, comprenez que ce qui a emporté Thomas Sankara et consorts ne vous laissera pas indemne, sans l’aide de Dieu et beaucoup de vigilance : la vôtre et celle de vos proches. Alors protégez-vous, continuez sur votre lancée.
Si j’ai pris ma plume pour vous encourager, je pense que je fais partie de cette catégorie de Sénégalais qui vous soutiennent, mais qui ne sont pas visibles. J’ai trop souffert de la disparition de Thomas Sankara. J’ai attendu de 1987 à 2014 pour voir Ousmane Sonko arriver sur la scène politique. Cela constitue pour moi un espoir immense de pouvoir voir, un Sénégal sur les rampes de la souveraineté avant que je quitte ce monde.
Je prie Dieu pour qu’Il vous protège afin que vous posiez les premiers jalons de la souveraineté. Que du chemin reste parcourir. Courage, Monsieur le Premier Ministre!
Pr Ibrahima BAO
Socio-anthropologue
Université Gaston Berger
E-mail : ibrahima.bao@ugb.edu.sn
Tenez bon, vous n’avez encore rien vu. La fronde néocoloniale s’est levée, elle ne s’estompera pas. N’oubliez surtout pas que l’accession au pouvoir n’est pas garante de victoire, car Patrice Lumumba, Thomas Sankara, MaoumarEl Khadaffi, etc. sont assassinés pendant qu’ils exerçaient le pouvoir, car leurs règnes étaient insupportables pour les néocolonialistes. Mamadou Dia n’est pas assassiné physiquement, mais politiquement. Donc, Monsieur le Premier Ministre, les néocolonialistes ne se tairont pas, ils n’abdiqueront pas.
Le néocolonialisme a non seulement des agents qui sont prêts totalement à le défendre contre vents et marées, car ils y ont leurs intérêts et pour rien au monde, ils ne vacilleront. Ils utiliseront tous les moyens pour vous discréditer en vue de vous éliminer. Vous avez pris le pari de la souveraineté alors que le Sénégal est enfoui dans les chaînes de la dépendance et de la soumission économique, sociale, culturelle et symbolique. Mais aussi, le néocolonialisme est enfoui chez chaque Sénégalais, être hybride à la fois pris dans des influences animistes, abrahamiques, occidentales, asiatiques, etc. Cette marque occidentale fait que nos sensibilités se mettent en connivence, inconsciemment ouconsciemment, avec le néocolonialisme. Cela produit des réflexes phobiques pour la mise en acte de la rupture avec le néocolonialisme et ses instances comme le franc CFA, la langue française, etc. D’ailleurs, sur ce plan, Monsieur le Premier Ministre, des actions doivent être entreprises.
Face à cette situation, comprenez que ce qui a emporté Thomas Sankara et consorts ne vous laissera pas indemne, sans l’aide de Dieu et beaucoup de vigilance : la vôtre et celle de vos proches. Alors protégez-vous, continuez sur votre lancée.
Si j’ai pris ma plume pour vous encourager, je pense que je fais partie de cette catégorie de Sénégalais qui vous soutiennent, mais qui ne sont pas visibles. J’ai trop souffert de la disparition de Thomas Sankara. J’ai attendu de 1987 à 2014 pour voir Ousmane Sonko arriver sur la scène politique. Cela constitue pour moi un espoir immense de pouvoir voir, un Sénégal sur les rampes de la souveraineté avant que je quitte ce monde.
Je prie Dieu pour qu’Il vous protège afin que vous posiez les premiers jalons de la souveraineté. Que du chemin reste parcourir. Courage, Monsieur le Premier Ministre!
Pr Ibrahima BAO
Socio-anthropologue
Université Gaston Berger
E-mail : ibrahima.bao@ugb.edu.sn