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L’EPITHETE « UNIVERSELLE » DANS LA COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE EST UNE FINALITE ET NON UN OBJECTIF

Samedi 5 Décembre 2015

Parce que le modèle français dans les logiques de protection sociale est d’abord Bismarkien ; c’est le souci d’équité qui est l’un des principes de RAWLS dans sa théorie  de justice sociale qui a poussé le gouvernement français à faire de la discrimination positive grâce à la CMU. C’est pourquoi pour plus de rigueur sémantique, ce serait plus vrai de parler de couverture médicale universalisée.
 
C’est une remarque qui me semble importante dans une triple dimension :
D’abord  pour permettre aux autorités de faire attention aux prioritaires dans les modalités de protection (cf. : principe de l’impôt négatif).
 
Ensuite cette remarque est  importante dans la perspective d’invention d’un modèle sénégalais de CMU.
Enfin  elle est aussi importante pour la viabilité de l’architecture et  du squelette  qui vont supporter cette CMU.
Le caractère fondé de ces remarques qui valide mon énoncé de départ  apparaitra en toile fond quand j’aurai fini d’insérer la CMU dans la santé publique(ou l’étatisation du biologique) et les logiques de protections sociales avec leur modèle consécutif à l’état providence. Cette démarche me donne l’opportunité de fournir les outils et les cadres théorique et analytique nécessaires pour décentrer votre vision sur cette CMU.


Pour ce faire nous allons voir la gouvernementalité selon la raison d’état, la santé publique ou l’étatisation du biologique et la CMU.
 
La rationalisation de la pratique gouvernementale entre savoir faire du gouvernement du PR MACKY SALL et devoir être de l’état sénégalais. Ce savoir-faire entraine la mutation de l’état en tant que donnée (être) vers un état en tant que construit (devoir être). Ainsi de la donnée au construit ou de l’être au devoir être; quelle perspective analytique envisagée pour comprendre et donner de la crédibilité à l’action gouvernementale par et à travers la CMU ?

 
La construction d’un état dont les institutions (organisation et modalité de fonctionnement) sont capables de solder le débit en matière de service de santé devrait  se  faire dans une logique stratégique (cf. : différence entre logique stratégique et logique dialectique dans mon ouvrage éthique et responsabilité médicale.). L’état (donnée ou être) est caractérisé en matière de santé au SENEGAL par une désarticulation des mécanismes de fonctionnement du système liée en partie à une définition erronée de notre système de santé, une absence  de cadre référentiel et une absence de catégorie analytique. C’est pourquoi le solde de ce débit passera nécessairement par l’élaboration d’un schème globale capable d’annihiler ces facteurs limitants  et servira d’arrière fond pour l’état (construit ou devoir être).
 
Pour ce faire il faut savoir que la santé publique n’est rien d’autre que l’étatisation du biologique et de ce fait l’insérer dans la catégorie théorique et analytique de MICHEL FOUCAULT de « biopouvoir » et de  « biopolitique » cf. : mon livre éthique et responsabilité médicale. En procédant ainsi  nous pourrons essayer de comprendre comment le biologique en tant que dimension de l’humain est devenu objet et cible de l’état en un moment donné du processus historique pour le faire entrer dans son champ de pouvoir. Ceci nous permet de nous déployer de manière double pour construire d’une part une grille d’intelligibilité historique  de l’étatisation du biologique en fonction du mode d’organisation du pouvoir politique (cité, empire, état.) et de questionner la plasticité des lieux qui l’ont abritée en tant qu’office d’autre part.
 
Tout en occultant point la dimension de l’économie politique de la CMU, laquelle dimension pouvant constituer une autolimitation de l’action gouvernementale; retenons que la CMU est une dimension de l’état providence. Cet état providence se manifeste dans les logiques  de protections sociales. Elles sont assaillies par trois crises :

 
1/Crise financière.
2/Crise d’efficacité.
3/Crise de légitimité.
 
La CMU relevant d’un souci de protection sociale sera touchée par les mêmes crises d’où la nécessité de créer un modèle de CMU SENEGALAIS (Ex : voir ma proposition sur les dynamiques interinstitutionnelles capables de porter la CMU.) pour tenter d’endiguer leurs effets.
 
Par rapport au modèle nous pouvons en retenir quatre :
 
1/ Le model Béveridgien Anglais (universaliste).
2/Le modèle Bismarkien Allemands (corporatiste).
3/Le modèle  Français achevale entre le modèle Bismarkien/Béveridgien (CMU).
4/Le modèle libéral Américain.
 
Tous ces modèles font corps avec des réalités socioéconomiques différentes. C’est pourquoi il faudra beaucoup d’humilité et d’attention pour repérer ce qu’il y’a de spécifique dans nos réalités socioéconomiques qui doit faire corps avec le modèle SENEGALAIS et le secréter pour sa viabilité.
 
Sans trop forcer les lignes madame le ministre voila encore quels axes qui méritent réflexion.

Docteur Cheikh Fall Maitre es sc. po


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1.Posté par magaye le 06/12/2015 21:58
Il faut relire vos textes avant de les publier. Il y a trop de fautes.

2.Posté par wade le 08/12/2015 18:09
analyse trop confuse...je naime pas cette expression qui frise le pedandisme inavoue...revenez sur terre et arretez cette folie d grandeur. tu nes pas simple

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