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PARRAINAGE : freinage de l’imposture et des fantaisies. Par Ibrahima DIAO

Mardi 17 Avril 2018

Une loi électorale portant sur les conditions d’éligibilité à la présidence de la République, sera soumise à l'Assemblée Nationale en sa séance du jeudi 19 Avril 2018. Cette loi d’initiative présidentielle corse les candidatures par l’exigence d’un nombre de signatures égal à 1% des électeurs inscrits, couvrant au moins sept régions.


Ce système dit du « parrainage » est appliqué à tous les candidats, contrairement à la disposition antérieure qui ne concernait que les candidatures  indépendantes, laissant libre cours à celles portées par des partis politiques. Ensuite le nombre de signatures passe de 10.000 à 65.000 si l’on se réfère au contenu du fichier lors des élections législatives.

               La vitalité d’une république se mesure à l’aune des réformes qui améliorent son fonctionnement : cela est indéniable. L’égalité des citoyens devant la loi comme principe démocratique intangible s’étend à tous les actes, pour prendre en charge la moindre des préoccupations. Comment peut-on en matière électorale, faire perdurer un traitement visiblement inégalitaire entre des citoyens candidats à la fonction suprême au sein de l’Etat ?

 
Pourquoi exiger des parrains à une catégorie de candidats et en exempter d’autres au seul motif de leur portage par des Partis politiques ? Ce système fait dire que ce sont des partis que l’on élit, ce qui est totalement faux, une méprise. On élit une personne, fut-elle désignée ou investie par un parti.
 
              En plus de cette rupture du principe d’égalité, l’ancien système ne permettait nullement de tester le sérieux d’une candidature par la faiblesse des signatures requises: 10.000 signatures sur un potentiel d’environ 7 millions, semblent dérisoires et n’offrent pas la garantie recherchée. Le sérieux de la fonction présidentielle s’accommode mal de la fanfaronnade ou de l’imposture. Sont visées ici les candidatures fantaisistes comme il y en a eu dans le passé. Il ne s’agit plus de s’amuser avec nos institutions dans un but folklorique, ou simplement pour meubler son CV.

 
               Pourquoi ces dispositions éminemment progressistes sont-elles rejetées par l’opposition politique ? Comment expliquer le discours guerrier des tenants de l’opposition décidés à mettre le pays sens dessus dessous pour empêcher le vote de cette loi ? Toutes sortes d’arguments sont convoquées pour diaboliser une mesure salutaire de rationalisation du processus électoral et de sauvegarde des deniers publics.
 
             Le rejet systématique et outrancier de tous les actes posés par l’actuelle majorité présidentielle ne constitue – t – il pas une oppression ? Ne cherche – t – on pas à embarquer le peuple dans un nihilisme porteur de violences, pour assouvir des desseins inavoués? Le peuple a appris à résister et à dépasser les obstacles épistémologiques pour s’agripper à ses intérêts, et uniquement à ses intérêts. Voilà l’explication de l’échec de la dernière manifestation et il en sera de même très prochainement, car l’histoire a appris à ce peuple mur, responsable et foncièrement patriotique, la résistance à l’automatisme. 
 
            La gouvernance pragmatique et évolutive en passe de promouvoir un développement endogène délicieux, achève d’inhiber les démagogies oppressives. En tout état de cause, l’échec d’une réélection au premier tour du candidat Macky SALL en 2019 proviendra plus des insuffisances de sa famille politique que des performances de ses adversaires. L’espoir assis sur le concret instaure confiance et sérénité. Il s’agit fondamentalement d’assurer le portage d’une candidature fière de ses réalisations et entièrement tournée vers la modernisation du pays. 
 
            L’émergence des grands hommes pouvant accéder au rang d’hommes d’Etat ou changer le cours de leur entreprise et marquer leur époque, ces hommes-là, sont la conjonction de compétences adéquates et d’un grand caractère au service de circonstances exceptionnelles.
 
          « Je ne me suis jamais posé de question sur ma réélection ». Le temps de l’action, celui du travail acharné en réponse aux attentes des populations, s’accommode mal d’escapades politiciennes. L’inéluctabilité de la reddition des comptes jointe à l’envie de servir, pousse au dépassement dans une perspective de renouvellement d’un mandat confié, sans intention d’accaparement.              



Ibrahima DIAO
Coordonnateur APR de la Commune de Fass NGOM Département Saint Louis

 


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1.Posté par GUELOWAR le 17/04/2018 20:26
Le monsieur peut il dire autre chose sinon sortir son riti et aboyer avec la meute. Seulement demain il fera jour.M Diaw ne peut convaincre personne, il parle juste pour ne pas se taire et voir son fauteuil menacé.Triste pour mon pays:

2.Posté par APR le 18/04/2018 12:52
ÉCOUTONS LE FOU DU CROUS .ÉCOUTONS LE FOU DU CROUS .ÉCOUTONS LE FOU DU CROUS .ÉCOUTONS LE FOU DU CROUS.

3.Posté par godzilla le 19/04/2018 14:57
En 1977, Diawara était au lycée Faidherbe, on l'appelait "diaw fondiass", pour ceux qui ne savent pas, fondiass veut dire mangues ratatinés en voie de pourrissement. Cela renseigne sur la personnalité de l'homme. Je m'étonne qu'il ne signe pas sa fonction de directeur du CROUS. Et beaucoup seraient ébahis de le voir à cette station.
Il a été nommé pour des raisons politiques et si le CROUS a des tensions de trésorerie, c'est logique car il a recruté beaucoup de ses militants et parents.

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