Dans une colère noire, les travailleurs saisonniers de la Sonacos Lyndiane alertent les autorités sur les menaces qui pèseraient sur eux. En effet, à les en croire, plus de deux mille d’entre eux seront mis en chômage en fin mai. La cause, il n’y pas de graines a triturer par l’huiler national. Un phénomène que connait toutes les unités industrielle de la Sonacos. Ce qui est très gênant si l’on se fie aux explications de ces pauvres Sénégalais qui tirent leurs revenus de cette usine, « c’est que le ministre de l’Agriculture a soutenu qu’un million huit cent mille tonnes de graines ont été collectées cette saisons alors qu’il n’en est rien puisque la Sonacos-Kaolack, rien que cet exemple, pour une deuxième année consécutive n’a pu atteindre les objectif de collecte qu’elle s’est fixés ». Comme un démenti aux chiffres mirifiques du Pr Moussa Baldé…
Pendant que le ministre de l’Agriculture se targue d’une excellente campagne agricole, plus de deux mille emplois saisonniers sont menacés rien qu’à la Sonacos-Lyndiane de Kaolack. Une unité industrielle où, d’ici fin mai, deux mille travailleurs seront en chômage faute de graines à triturer. La réalité serait, d’après le président de l’amicale des travailleurs saisonniers de la Sonacos de Kaolack, que « le ministre de l’Agriculture a avancé des chiffres fallacieux faisant état d’une production de plus d’un million huit cent mille tonnes de graines d’arachides cette saison alors que la réalité est tout autre ».
En effet, à en croire Mbaye Faye ; président de ladite organisation de travailleurs, les saisonniers de la Sonacos avaient misé sur l’annonce du ministre, espérant donc faire une très bonne affaire cette saison en termes de plein-emploi. Cependant, contre toute attente et à la grande surprise de ces responsables de famille, « les déclarations du ministre n’ont été qu’une manière de nous berner et de tromper notre vigilance ». Selon eux, à l’heure actuelle, la Sonacos n’emploie que deux cents jeunes environ au moment où le président Macky Sall prône l’emploi massif des jeunes.
Pourtant, déplore Mbaye Faye, la Sonacos peut faire travailler plus de 10 000 personnes si elle dispose de suffisamment de graines et tourne à plein régime. Justement, Mbaye Faye regrette que, pour la deuxième année successive, la Sonacos n’a pas atteint ses estimations de collecte. Un coup très dur pour ces travailleurs saisonniers qui vont, selon lui, faire les frais de cette situation car leurs emplois dépendent des graines collectées. Tout en décriant une mauvaise campagne arachidière, les travailleurs saisonniers de Kaolack invitent le chef de l’Etat, à travers son ministre de l’Agriculture, à voler à leur secours « en nous maintenant à nos postes respectifs pour nous éviter d’aller en fin de campagne après ce 31 mai pour ne reprendre qu’en janvier ».
Les saisonniers ont aussi rappelé au chef de l’Etat ses engagements pris en Conseil des ministres pour soutenir l’huilier national sans quoi, « la Sonacos risque de chavirer entrainant avec elle des milliers de pauvres gens qui n’espèrent que sur cette industrie pour tenir le coup surtout en cette période de pandémie de covid 19 qui a secoué et malmené les superpuissances économiques, les pays comme le notre n’en parlons pas ».
Mbaye Faye et ses camarades invitent aussi les autorités à trouver des moyens pour arrêter le phénomène de cession de nos productions aux étrangers car cette pratique tue non seulement les industries locales mais aussi les paysans. Sans compter, bien sûr, les ouvriers.
Pendant que le ministre de l’Agriculture se targue d’une excellente campagne agricole, plus de deux mille emplois saisonniers sont menacés rien qu’à la Sonacos-Lyndiane de Kaolack. Une unité industrielle où, d’ici fin mai, deux mille travailleurs seront en chômage faute de graines à triturer. La réalité serait, d’après le président de l’amicale des travailleurs saisonniers de la Sonacos de Kaolack, que « le ministre de l’Agriculture a avancé des chiffres fallacieux faisant état d’une production de plus d’un million huit cent mille tonnes de graines d’arachides cette saison alors que la réalité est tout autre ».
En effet, à en croire Mbaye Faye ; président de ladite organisation de travailleurs, les saisonniers de la Sonacos avaient misé sur l’annonce du ministre, espérant donc faire une très bonne affaire cette saison en termes de plein-emploi. Cependant, contre toute attente et à la grande surprise de ces responsables de famille, « les déclarations du ministre n’ont été qu’une manière de nous berner et de tromper notre vigilance ». Selon eux, à l’heure actuelle, la Sonacos n’emploie que deux cents jeunes environ au moment où le président Macky Sall prône l’emploi massif des jeunes.
Pourtant, déplore Mbaye Faye, la Sonacos peut faire travailler plus de 10 000 personnes si elle dispose de suffisamment de graines et tourne à plein régime. Justement, Mbaye Faye regrette que, pour la deuxième année successive, la Sonacos n’a pas atteint ses estimations de collecte. Un coup très dur pour ces travailleurs saisonniers qui vont, selon lui, faire les frais de cette situation car leurs emplois dépendent des graines collectées. Tout en décriant une mauvaise campagne arachidière, les travailleurs saisonniers de Kaolack invitent le chef de l’Etat, à travers son ministre de l’Agriculture, à voler à leur secours « en nous maintenant à nos postes respectifs pour nous éviter d’aller en fin de campagne après ce 31 mai pour ne reprendre qu’en janvier ».
Les saisonniers ont aussi rappelé au chef de l’Etat ses engagements pris en Conseil des ministres pour soutenir l’huilier national sans quoi, « la Sonacos risque de chavirer entrainant avec elle des milliers de pauvres gens qui n’espèrent que sur cette industrie pour tenir le coup surtout en cette période de pandémie de covid 19 qui a secoué et malmené les superpuissances économiques, les pays comme le notre n’en parlons pas ».
Mbaye Faye et ses camarades invitent aussi les autorités à trouver des moyens pour arrêter le phénomène de cession de nos productions aux étrangers car cette pratique tue non seulement les industries locales mais aussi les paysans. Sans compter, bien sûr, les ouvriers.