« Mon départ de Syrie n'était pas planifié et n'a pas non plus eu lieu durant les dernières heures de la bataille, contrairement à certaines allégations », a déclaré Bachar el-Assad dans un communiqué en anglais sur la chaîne Telegram de la présidence. « Moscou a exigé (...) une évacuation immédiate vers la Russie le dimanche 8 décembre au soir », a-t-il ajouté. Assad, qui a dirigé d'une main de fer la Syrie pendant 24 ans, a affirmé que son pays était désormais « aux mains des terroristes ».
HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, affirme avoir rompu avec le jihadisme mais reste classé « terroriste » par plusieurs capitales occidentales, dont Washington.
Après 50 ans de règne sans partage du clan Assad et d'une répression implacable contre tout opposant ou présumé tel, les nouvelles autorités s'emploient à rassurer la communauté internationale. Au départ réticentes, les capitales du monde ont graduellement annoncé établir des contacts « diplomatiques » avec les nouvelles autorités de Damas, dont Abou Mouhammed al-Joulani, le chef de HTS.
Lundi, l'Union européenne a annoncé envoyer un haut représentant à Damas pour rencontrer les nouveaux dirigeants. L'UE jugera sur les actes « allant dans la bonne direction », a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. La veille, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a rencontré M. Joulani, à qui il a souligné la nécessité d'une transition « crédible et inclusive », selon ses services.
Avec RFI
HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, affirme avoir rompu avec le jihadisme mais reste classé « terroriste » par plusieurs capitales occidentales, dont Washington.
Après 50 ans de règne sans partage du clan Assad et d'une répression implacable contre tout opposant ou présumé tel, les nouvelles autorités s'emploient à rassurer la communauté internationale. Au départ réticentes, les capitales du monde ont graduellement annoncé établir des contacts « diplomatiques » avec les nouvelles autorités de Damas, dont Abou Mouhammed al-Joulani, le chef de HTS.
Lundi, l'Union européenne a annoncé envoyer un haut représentant à Damas pour rencontrer les nouveaux dirigeants. L'UE jugera sur les actes « allant dans la bonne direction », a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. La veille, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a rencontré M. Joulani, à qui il a souligné la nécessité d'une transition « crédible et inclusive », selon ses services.
Avec RFI