Les choses se compliquent pour le président de la République, Macky Sall après sa décision de reporter sine die le scrutin présidentiel initialement prévu le 25 février prochain. Lâché par la CEDEAO et Washington qui ont enjoint le gouvernement sénégalais à rétablir le calendrier électoral initial, Macky Sall vient d'être sermonné par l'Union Européenne (UE). Dans un communiqué, l'UE s'est opposée à toute idée de report.
« L’Union européenne est très préoccupée par le report du scrutin présidentiel prévu le 25 février, au 15 décembre 2024. Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude au Sénégal», souligne-t-elle d'emblée. Elle regrette, en outre, que « cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente».
En lien avec la déclaration de la CEDEAO, l’UE a demandé «instamment à la classe politique de prendre rapidement les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la constitution du Sénégal et à la charte de la CEDEAO».
Selon l'union, « les impacts de ce report sur la stabilité et la cohésion sociale du pays sont déjà visibles», ainsi elle rappelle à ce titre que «l’exercice des libertés fondamentales comme celles de manifester et de s’exprimer, sont des principes fondamentaux d’Etat de droit qui ne doivent souffrir d’aucune exception».
« L’Union européenne est très préoccupée par le report du scrutin présidentiel prévu le 25 février, au 15 décembre 2024. Ce report entache la longue tradition de démocratie au Sénégal et ouvre une période de grande incertitude au Sénégal», souligne-t-elle d'emblée. Elle regrette, en outre, que « cette décision majeure, qui concerne un moment clé de l’exercice démocratique par l’ensemble des citoyens, soit intervenue sans étroite consultation avec l’ensemble des acteurs politiques de manière inclusive et transparente».
En lien avec la déclaration de la CEDEAO, l’UE a demandé «instamment à la classe politique de prendre rapidement les mesures nécessaires visant à rétablir le calendrier électoral, conformément à la constitution du Sénégal et à la charte de la CEDEAO».
Selon l'union, « les impacts de ce report sur la stabilité et la cohésion sociale du pays sont déjà visibles», ainsi elle rappelle à ce titre que «l’exercice des libertés fondamentales comme celles de manifester et de s’exprimer, sont des principes fondamentaux d’Etat de droit qui ne doivent souffrir d’aucune exception».