
Ces agents exigent plus de reconnaissance et de revalorisation, mais aussi « l’ouverture immédiate d’un dialogue sérieux avec les autorités ».
Parmi leurs principales revendications figurent l’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, conformément à leur niveau de responsabilité et de qualification.
Le reclassement des agents des hiérarchies B et C dans le corps des agents de greffe professionnels (AGP), pour corriger une injustice flagrante.
La rencontre avec le gouvernement afin de satisfaire l’ensemble des points de revendications consignés dans les préavis de grève déposés en février 2025 par les syndicats des travailleurs de la justice.
La fin de la marginalisation des agents du greffe et des corps dits « non judiciaires », trop souvent relégués à l’arrière-plan du service public de la justice.
À travers un communiqué, les travailleurs menacent de bloquer tous les services durant les trois prochains jours.
« Aucun service minimum ne sera assuré durant les trois jours de grève. Nous devons montrer que sans les travailleurs de la justice, il n’y a pas de justice rendue », préviennent-ils.
Ils affirment qu’ils maintiendront cette position jusqu’à l’obtention de leur gain de cause.
« Ce mouvement n’est pas une simple réaction ponctuelle. C’est une lutte pour la dignité, pour une justice qui respecte aussi celles et ceux qui la font fonctionner au quotidien. Il est temps d’en finir avec la précarité institutionnalisée, les promesses non tenues, les discriminations internes et le mépris bureaucratique », ont-ils ajouté.