La campagne agricole 2023-2024 coïncide avec le début de l’exécution de la Stratégie nationale de souveraineté alimentaire, raison pour laquelle le gouvernement a décidé de lui allouer exceptionnellement un budget de 100 milliards de francs CFA, a expliqué M. Ba.
S’exprimant à la fin de la rencontre gouvernementale, il a dit avoir demandé au ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, de prendre les mesures nécessaires pour le démarrage effectif, en mai prochain, de la campagne agricole.
‘’Il (le ministre de l’Agriculture) veillera à la mise en place des commissions de cession des intrants agricoles par les autorités administratives, au plus tard le 15 mai 2023’’, a affirmé M. Ba.
Aly Ngouille Ndiaye est invité aussi par le Premier ministre à assurer le suivi de la mise en place des intrants agricoles et du comportement des cultures.
M. Ndiaye va engager, en relation avec la Primature et le ministère des Finances et du Budget, l’octroi des agréments en vue de la fourniture des semences et des engrais aux producteurs.
Il lui a été demandé aussi de doter les directions nationales et les services techniques de son département ministériel de moyens logistiques.
Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire est chargé de veiller à distribution complète des intrants agricoles (semences et engrais) aux directions régionales du développement rural.
Il va renforcer le programme de reconstitution du capital semencier, selon le Premier ministre.
Aly Ngouille Ndiaye devra améliorer la mise en marché de toutes les spéculations agricoles, ‘’par l’appui à la contractualisation’’ des producteurs et des opérateurs économiques.
De même va-t-il proposer un schéma adéquat de commercialisation au profit des producteurs et de leurs coopératives, en accordant ‘’une attention spéciale à la situation des huileries’’.
Le Premier ministre a aussi à M. Ndiaye d’‘’engager les moyens requis pour intensifier la lutte contre les oiseaux granivores qui menacent les périmètres rizicoles dans la vallée du fleuve Sénégal’’ (nord) et de ‘’procéder à la cession, dans les meilleures conditions pour les producteurs, du matériel agricole […] récemment acquis par l’Etat’’.
Le gouvernement a décidé d’‘’anticiper sur la distribution de semences certifiées de qualité et d’engrais à des conditions de marché favorables’’ et de ‘’renforcer les capacités d’intervention de la direction de la protection des végétaux’’.
Il a promis en même temps d’assurer une bonne diffusion-vulgarisation des données météorologiques et d’accélérer l’aménagement des périmètres rizicoles dans les vallées de l’Anambé (sud) et du fleuve Sénégal, avec l’intensification des activités de la SAED et de la SODAGRI’’. Il s’agit des sociétés nationales chargées de l’exploitations de ces deux vallées.
‘’Des financements rapides et à bas prix’’
Selon Amadou Ba, le ministère dirigé par Aly Ngouille Ndiaye va prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre des projets d’irrigation et de récupération des terres salées dans certaines zones de production, dont Tambacounda (est), Ziguinchor, Sédhiou (sud) et Fatick (centre).
Il a demandé à M. Ndiaye de soumettre au gouvernement ‘’un dispositif préventif et efficace de sauvegarde de la vocation agricole des Niayes (ouest)’’ et de développer la culture du blé dans les zones favorables.
Le ministre des Finances et du Budget, lui, est invité à ‘’doter le ministère de l’Agriculture des ressources suffisantes pour assurer le financement de la campagne agricole’’ et à ‘’donner les premières indications, lors du débat budgétaire qui aura lieu à l’Assemblée nationale avant le 30 juin de cette année’’.
Mamadou Moustapha Ba est chargé de prendre les mesures nécessaires pour solder la dette des opérateurs privés stockeurs pour l’année 2021-2022, au plus tard à la fin de la semaine prochaine, selon Amadou Ba.
Le ministre des Finances et du Budget doit aussi ‘’soumettre à la validation, par le gouvernement, un plan d’apurement de la dette de la campagne 2022-2023’’. ‘’Ce plan sera soumis au gouvernement avant le 15 mai.’’
Aussi a-t-il été demandé à la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération d’‘’inviter les banques à faire en sorte qu’on puisse échanger sur la problématique des taux d’intérêt assez élevés’’ et de ‘’veiller à une bonne articulation entre les instruments de financement que [sont] la DER, le FONGIP et les banques’’.
De telles mesures vont ‘’permettre aux agriculteurs qui en ont besoin d’avoir des financements rapides et à bas prix’’, a conclu le chef du gouvernement.
APS
S’exprimant à la fin de la rencontre gouvernementale, il a dit avoir demandé au ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire, Aly Ngouille Ndiaye, de prendre les mesures nécessaires pour le démarrage effectif, en mai prochain, de la campagne agricole.
‘’Il (le ministre de l’Agriculture) veillera à la mise en place des commissions de cession des intrants agricoles par les autorités administratives, au plus tard le 15 mai 2023’’, a affirmé M. Ba.
Aly Ngouille Ndiaye est invité aussi par le Premier ministre à assurer le suivi de la mise en place des intrants agricoles et du comportement des cultures.
M. Ndiaye va engager, en relation avec la Primature et le ministère des Finances et du Budget, l’octroi des agréments en vue de la fourniture des semences et des engrais aux producteurs.
Il lui a été demandé aussi de doter les directions nationales et les services techniques de son département ministériel de moyens logistiques.
Le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Sécurité alimentaire est chargé de veiller à distribution complète des intrants agricoles (semences et engrais) aux directions régionales du développement rural.
Il va renforcer le programme de reconstitution du capital semencier, selon le Premier ministre.
Aly Ngouille Ndiaye devra améliorer la mise en marché de toutes les spéculations agricoles, ‘’par l’appui à la contractualisation’’ des producteurs et des opérateurs économiques.
De même va-t-il proposer un schéma adéquat de commercialisation au profit des producteurs et de leurs coopératives, en accordant ‘’une attention spéciale à la situation des huileries’’.
Le Premier ministre a aussi à M. Ndiaye d’‘’engager les moyens requis pour intensifier la lutte contre les oiseaux granivores qui menacent les périmètres rizicoles dans la vallée du fleuve Sénégal’’ (nord) et de ‘’procéder à la cession, dans les meilleures conditions pour les producteurs, du matériel agricole […] récemment acquis par l’Etat’’.
Le gouvernement a décidé d’‘’anticiper sur la distribution de semences certifiées de qualité et d’engrais à des conditions de marché favorables’’ et de ‘’renforcer les capacités d’intervention de la direction de la protection des végétaux’’.
Il a promis en même temps d’assurer une bonne diffusion-vulgarisation des données météorologiques et d’accélérer l’aménagement des périmètres rizicoles dans les vallées de l’Anambé (sud) et du fleuve Sénégal, avec l’intensification des activités de la SAED et de la SODAGRI’’. Il s’agit des sociétés nationales chargées de l’exploitations de ces deux vallées.
‘’Des financements rapides et à bas prix’’
Selon Amadou Ba, le ministère dirigé par Aly Ngouille Ndiaye va prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre des projets d’irrigation et de récupération des terres salées dans certaines zones de production, dont Tambacounda (est), Ziguinchor, Sédhiou (sud) et Fatick (centre).
Il a demandé à M. Ndiaye de soumettre au gouvernement ‘’un dispositif préventif et efficace de sauvegarde de la vocation agricole des Niayes (ouest)’’ et de développer la culture du blé dans les zones favorables.
Le ministre des Finances et du Budget, lui, est invité à ‘’doter le ministère de l’Agriculture des ressources suffisantes pour assurer le financement de la campagne agricole’’ et à ‘’donner les premières indications, lors du débat budgétaire qui aura lieu à l’Assemblée nationale avant le 30 juin de cette année’’.
Mamadou Moustapha Ba est chargé de prendre les mesures nécessaires pour solder la dette des opérateurs privés stockeurs pour l’année 2021-2022, au plus tard à la fin de la semaine prochaine, selon Amadou Ba.
Le ministre des Finances et du Budget doit aussi ‘’soumettre à la validation, par le gouvernement, un plan d’apurement de la dette de la campagne 2022-2023’’. ‘’Ce plan sera soumis au gouvernement avant le 15 mai.’’
Aussi a-t-il été demandé à la ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération d’‘’inviter les banques à faire en sorte qu’on puisse échanger sur la problématique des taux d’intérêt assez élevés’’ et de ‘’veiller à une bonne articulation entre les instruments de financement que [sont] la DER, le FONGIP et les banques’’.
De telles mesures vont ‘’permettre aux agriculteurs qui en ont besoin d’avoir des financements rapides et à bas prix’’, a conclu le chef du gouvernement.
APS