Les 27 ministres européens des Affaires étrangères ont reçu les deux personnalités séparément, lundi, et se sont aussi entretenus avec des diplomates saoudiens, jordaniens, égyptiens ainsi que des représentants de la Ligue arabe.
“Nous avons concentré notre intervention sur la nécessité de travailler à un processus qui doit mener à une solution à deux Etats avec la création d’un Etat palestinien”, a résumé Hadja Lahbib.
Tous les Etats-membres se sont accordés pour dire que le bilan humain (du conflit à Gaza) est excessif et que l’acheminement de l’aide humanitaire connait de graves difficultés, a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lundi soir.
“Plus de morts, plus de destructions pour la population de Gaza n’aideront pas à vaincre le Hamas et son idéologie, au contraire”, a-t-il estimé. “Nous devons redoubler d’efforts pour passer d’une confrontation mortelle à une solution.”
Au cours de la journée, les intervenants ont pu aborder un document “non-officiel” (ou “non-paper” dans le jargon), une base de travail sur laquelle planche le Service européen pour l’action extérieure (SEAE). Le plan comprendrait 12 propositions ainsi que l’organisation d’une “conférence de paix” qui doit réunir à terme l’UE, différents acteurs du Proche-Orient, la Ligue arabe ou encore les Etats-Unis et les Nations Unies.
Les pays arabes ont également proposé un plan d’action, ces Etats se portant garants des réformes qui devraient être menées par l’autorité palestinienne pour être plus démocratique, a précisé Hadja Lahbib. “Les Palestiniens sont prêts à commencer à mener des réformes”, a-t-elle ajouté.
La Belgique a eu l’occasion d’exposer sa position en faveur d’un cessez-le-feu immédiat de toutes les parties, de la libération des otages par le Hamas et d’un accès sans conditions et sans contraintes à l’aide humanitaire.
Le ministre israélien a laissé l’assemblée “pantoise”
La ministre Lahbib relève qu’Israël n’a pas pu livrer une “réponse claire” à l’approche européenne. Le ministre Israël Katz serait arrivé avec deux vidéos datant de 2017 et présentant des projets d’infrastructure dans la région, laissant l’assemblée “pantoise”, selon une autre source européenne. Les vidéos concernaient un projet d’île artificielle au large de Gaza destinée à accueillir un port et des entrepôts, d’une part, et un projet ferroviaire visant à relier Israël à... l’Inde, d’autre part, selon une source européenne.
“Je crois que le ministre aurait pu mieux profiter de son temps de parole”, a commenté Josep Borrell.
Avec le ministre de l’Autorité palestinienne, les Vingt-sept n’ont finalement pu s’entretenir que brièvement, les discussions ayant pris du retard et Riyad al-Maliki ayant dû partir pour les Etats-Unis.
Le processus enclenché devra se poursuivre. Les représentants saoudiens, notamment, se sont montrés prêts à revenir, selon Hadja Lahbib.
La guerre, qui a dévasté la bande de Gaza et déplacé plus de 80% de la population, a été déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël qui a entraîné la mort de 1.140 personnes, selon un décompte de l’AFP. Depuis, Israël a juré d’anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 25.105 personnes ont été tuées dans les opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien.
“Nous avons concentré notre intervention sur la nécessité de travailler à un processus qui doit mener à une solution à deux Etats avec la création d’un Etat palestinien”, a résumé Hadja Lahbib.
Tous les Etats-membres se sont accordés pour dire que le bilan humain (du conflit à Gaza) est excessif et que l’acheminement de l’aide humanitaire connait de graves difficultés, a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lundi soir.
“Plus de morts, plus de destructions pour la population de Gaza n’aideront pas à vaincre le Hamas et son idéologie, au contraire”, a-t-il estimé. “Nous devons redoubler d’efforts pour passer d’une confrontation mortelle à une solution.”
Au cours de la journée, les intervenants ont pu aborder un document “non-officiel” (ou “non-paper” dans le jargon), une base de travail sur laquelle planche le Service européen pour l’action extérieure (SEAE). Le plan comprendrait 12 propositions ainsi que l’organisation d’une “conférence de paix” qui doit réunir à terme l’UE, différents acteurs du Proche-Orient, la Ligue arabe ou encore les Etats-Unis et les Nations Unies.
Les pays arabes ont également proposé un plan d’action, ces Etats se portant garants des réformes qui devraient être menées par l’autorité palestinienne pour être plus démocratique, a précisé Hadja Lahbib. “Les Palestiniens sont prêts à commencer à mener des réformes”, a-t-elle ajouté.
La Belgique a eu l’occasion d’exposer sa position en faveur d’un cessez-le-feu immédiat de toutes les parties, de la libération des otages par le Hamas et d’un accès sans conditions et sans contraintes à l’aide humanitaire.
Le ministre israélien a laissé l’assemblée “pantoise”
La ministre Lahbib relève qu’Israël n’a pas pu livrer une “réponse claire” à l’approche européenne. Le ministre Israël Katz serait arrivé avec deux vidéos datant de 2017 et présentant des projets d’infrastructure dans la région, laissant l’assemblée “pantoise”, selon une autre source européenne. Les vidéos concernaient un projet d’île artificielle au large de Gaza destinée à accueillir un port et des entrepôts, d’une part, et un projet ferroviaire visant à relier Israël à... l’Inde, d’autre part, selon une source européenne.
“Je crois que le ministre aurait pu mieux profiter de son temps de parole”, a commenté Josep Borrell.
Avec le ministre de l’Autorité palestinienne, les Vingt-sept n’ont finalement pu s’entretenir que brièvement, les discussions ayant pris du retard et Riyad al-Maliki ayant dû partir pour les Etats-Unis.
Le processus enclenché devra se poursuivre. Les représentants saoudiens, notamment, se sont montrés prêts à revenir, selon Hadja Lahbib.
La guerre, qui a dévasté la bande de Gaza et déplacé plus de 80% de la population, a été déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël qui a entraîné la mort de 1.140 personnes, selon un décompte de l’AFP. Depuis, Israël a juré d’anéantir le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 25.105 personnes ont été tuées dans les opérations militaires israéliennes dans le territoire palestinien.