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Mary Teuw Niane: «L'étudiant sera désormais orienté là où il peut réussir»

Vendredi 4 Janvier 2013

Les différends de l'enseignement supérieur vont-t-il enfin trouver des pistes de solution ? Tout porte à l'espérer avec les futures concertations nationales sur le secteur dont le 1er atelier va démarrer le 05janvier prochain. Il s'agit pour l'ensemble des acteurs du système de diagnostiquer tous les maux qui bloquent son fonctionnement et de leur préconiser des remèdes les plus adéquats. Les nouvelles concertations sur le secteur interviennent 32ans après les états généraux l'Education et de la Formation de 1981 et 18 ans après les concertations nationales sur le même secteur de 1994.
Les difficultés du secteur tournent autour de la problématique liée au processus d'orientation des nouveaux bacheliers, de la massifications des effectifs d'étudiants dans les différentes facultés, de l'insuffisance du corps professoral, du manque d'infrastructures d'accueil et celle des échecs massifs aux examens…De nombreuses difficultés que ne peut ignorer Mary Teuw Niane, pour avoir été étudiant, professeur, recteur d'université et aujourd'hui ministre en charge du département de tutelle.
Fort de sa forte connaissance des universités Sénégalaises et de sa longue expérience des questions de l'enseignement supérieur, doublée de la mission de rupture que le Chef de l'Etat lui a confiée, le Pr Niane s'engage à ne ménager aucun effort pour relever l'ensemble de ces défis. L'objectif, selon lui, c'est d'orienter chaque étudiant là où il peut réussir… mais aussi de faire en sorte que pôle de développement soit doté d'une structure de formation supérieure ». Interview…


Mary Teuw Niane: «L'étudiant sera désormais orienté là où il peut réussir»
Monsieur le ministre, comment appréciez-vous votre nomination à la tête du département de l’Enseignement supérieur, dans un contexte marqué par de nombreuses perturbations et de menaces de grèves des étudiants et des enseignants, mais aussi par un déficit criant d’infrastructures d’accueil ?

Je voudrais d’abord remercier le président de la République et le Premier ministre d'avoir porté son choix sur ma personne pour présider aux destinées de ce secteur prioritaire. Je dirais que la situation que vous venez de décrire montre beaucoup de responsabilités d’une part pour mener les réformes que le président de la République souhaite voir mises en œuvre dans le système. En même temps, poursuivre les actions qui sont menées déjà depuis quelques années pour transformer l’espace de l’enseignement supérieur public, privé et la recherche au niveau du pays. Vous le savez, le gouvernement du Sénégal a signé depuis des années déjà avec la banque mondiale un programme de gouvernance et de financement de l’Enseignement supérieur axé sur les résultats. Ce programme est entrain de transformer la gouvernance d’abord au niveau central à travers la création de la direction générale de l’enseignement supérieur qui s’occupe désormais, du pilotage du système, et aussi de conseil de l’autorité ministérielle. Le gouvernement a aussi créé depuis le mois d’août dernier l’Autorité nationale d’assurance qualité (ANAQ), qui joue un peu le rôle de régulateur et en même temps assure la transparence et la bonne gouvernance dans le système de l’enseignement supérieur.

A quoi son rôle va-t-il consister exactement ?

L’ANAQ va à la fois évaluer les établissements, évaluer les formations, accréditer les diplômes. C’est nouveau dans l’espace francophone, c’est à la fois un régulateur et une autorité qui va sans doute faire le ménage aussi bien au niveau du public que du privé. C’est aussi une volonté forte du président de la République d’augmenter l’accès au niveau des établissements d’enseignement supérieur. Des infrastructures sont en cours d’achèvement, pour lesquelles, les financements ont été sécurisés. de nouvelles sont également en chantier à travers le budget consolidé d’investissement de l’Etat du Sénégal (Bci) et à travers aussi le soutien des partenaires comme la Banque mondiale. Chacune des universités a reçu un montant pour lui permettre d’accroitre fortement ces infrastructures.

Par exemple Ziguinchor, Saint-Louis, Thiès reçoivent six millions de dollars, Bambey 04 millions de dollars. Dakar, pour la réhabilitation de ses amphithéâtres et autres locaux, a reçu un financement de l’ordre de 04 millions de dollars. A cela, il faut ajouter le volet contrat de performance visant à générer des ressources additionnelles pour améliorer le système d’enseignement supérieur, la gouvernance, l’accès aux TICs , la qualité de l’enseignement, la diversification des filières , les relations avec le monde du travail et l’efficacité interne du système. A ce jour, 04 universités ont signé leur contrat de performance : Ziguinchor, Thiès, Bambey, Dakar. Saint-Louis qui vient d’avoir son recteur, sans aucun doute dans les prochains jours, va signer son contrat. Et tout cela, sans doute, va mettre les étudiants, les enseignants, les personnels administratifs et services techniques dans de meilleures conditions pour que notre enseignement supérieur puisse produire la qualité que nous voulons, et pour qu’il puisse être encore plus attractif. J’ajouterais, parce que c’est une question lancinante, que les parents d’élèves puissent lui faire encore plus confiance et lui confier leurs enfants plutôt que de vouloir les envoyer à l’étranger.

C’est dire que vous appréciez vos nouvelles fonctions comme un grand défi à relever ?

C’est un grand défi parce le président de la République, M. Macky Sall, a envie de faire de l’enseignement supérieur un pilier de l’émergence économique social et culturel de notre pays. Il souhaite qu’au niveau de chaque pôle économique de développement, l’enseignement supérieur, particulièrement professionnel, la recherche et l’innovation, puissent être présentes pour contribuer à valoriser le potentiel économique et social afin de renforcer le développement économique et social, ainsi que l’accès à l’emploi, la lutte contre la pauvreté. Renforcer la dynamique de création de richesses au niveau de notre pays, en tenant compte des potentialités de chaque région. Aujourd’hui, c’est clair que nous avons un défi, celui de faire en sorte que l’enseignement supérieur soit lié à l’économie, à l’entreprise, au monde rural, que ce soit le petit producteur ou l’agrobusiness , ou qu’il soit lié à la pêche, à l’élevage et avec les services. C’est dans cette osmose que le renouveau va se construire et que les Sénégalais vont avoir plus confiance en leur enseignement supérieur en demandant plus.

Sans aucun doute, nous avons des idées, mais les meilleures idées sont les idées collectives et le président de la République l’a compris avant même d’être élu, en appelant à la tenue des Assises de l’Ecole. Au niveau de l’enseignement supérieur, il a signé le décret qui crée le comité de pilotage de la concertation nationale. Celle-ci devra se terminer le 31 mars par un rapport et des recommandations fortes qui vont guider l’évolution de notre enseignement supérieur dans les années à venir. Le Président marque ainsi sa volonté politique en décidant qu’après le dépôt de ce rapport, il va tenir un conseil présidentiel pour dessiner les grandes orientations de l’enseignement supérieur et donner la feuille de route.

Ces moments d’échanges seront-ils également l’occasion d’un toilettage des textes qui régissent l’Université, tant pour ce qui concerne les enseignants que les étudiants ?

Exactement ! Ce sera une réflexion globale sur l’ensemble des questions qui touchent à l’enseignement supérieur. Ce sont les questions de gouvernance, de financements, de ressources humaines. Parmi celles-ci, il y a la question de la recherche et des innovations, la problématique des curricula, les questions de l’internationalisation de l’enseignement supérieur, parce que nous sommes un pays qui accueille énormément d’étudiants. Mais nous devons encore renforcer cela en étant la principale plateforme d’offre de formation aujourd’hui, au niveau de l’Afrique au sud du Sahara. C’est une ambition légitime pour le Sénégal et elle est réalisable. C’est aussi examiner aujourd’hui la place d’un certain nombre de problématiques dans notre enseignement supérieur. Par exemple, nos langues nationales, la place de l’anglais, de la culture, de la religion… Donc c’est un espace de discussion autour des questions clés qui, lorsque les recommandations seront prises, vont faire que notre enseignement supérieur va devenir sans doute, le meilleur enseignement supérieur au niveau de l’Afrique subsaharienne.

Ne pensez vous pas que la solution doit passer d’abord par le décongestionnement de nos universités et la création de nouvelles filières. Ce sont des idées qui ont été agitées mais jusque là… (il coupe)

Non, non, non... Ne dites pas jusque là, les choses sont entrain de se faire. Parce que cette année, l’Institut supérieur d’enseignement professionnel va naître à Thiès. C’est une structure nouvelle (bac+2) et qui démarre symboliquement, avec un effectif autour de 300 étudiants. Quand ses bâtiments seront terminés (c’est un financement du PEGEFSUP), l’institut va accueillir chaque année 3500 étudiants en formation professionnelle, avec beaucoup de stages en entreprise, des formations en alternance, avec l’utilisation de professionnels et de nouveaux types d’enseignants. C’est aussi la création d’une deuxième université à Dakar, qui sera une université de sciences et de technologie, des TIC, des métiers, des sciences économiques et sociales et de gestion. C’est aussi la création de l’Université du Sine Saloum à Kaolack qui sera axée sur l’Agriculture et les métiers connexes à l’Agriculture. Au cours de cette année 2013, vous verrez la création de trois nouvelles structures dont les chantiers vont démarrer aussitôt. L’ambition est que dans chaque pôle économique de développement, il y ait une structure de formation supérieure professionnalisante qui est liée aux potentialités de cette zone. Dès lors nous pourrons parler de décongestionnement. Ce qu’on attend de la concertation c’est de réinterroger les filières qui existent dans les universités classiques. Parce que la rupture va passer par là. Le dernier conseil interministériel du 13 novembre dernier a décidé la création de l’Université sénégalaise qui est une université d’enseignement à distance qui va raccourcir les distances et faciliter l’accès à tout étudiant où qu’il se trouve dans ce pays.

Pourquoi vouloir créer de nouvelles universités à coup de milliards alors qu’on n’a pas encore réglé tous les problèmes qui se posent aux structures existantes ?

Heu ! Comme on dit vous savez, « Ndar » ne s’est pas fait en jour. C’est en parallèle que tout ceci est entrain de se faire. J’ai parlé de contrat de performance. Dakar reçoit plus de 08 milliards FCfa, l’Université Gaston Berger près de 05,4 milliards FCfa, les autres universités de Bambey, Thiès, Ziguinchor, recevront chacune de l’ordre de 03 milliards Fcfa, en plus de leur budget. Ces universités utilisent cet argent pour améliorer le plateau de formation, la formation des ressources humaines et le taux de réussite des étudiants, pour mieux faire coller les filières qu’elles offrent au monde de l’entreprise. Ceci va améliorer sensiblement, dans les cinq années à venir, les plateaux techniques et autres. D’autre part, il y a un programme d’équilibrage des budgets des universités. Au mois de novembre, les universités ont reçu des rallonges. Aujourd’hui les audits des dettes des universités sont en cours et à leurs termes, leur apurement sera programmé et le plan d’équilibrage sera entamé. Il faudra interroger l’utilisation de tous les financements que reçoivent les universités publiques, faire en sorte que la bonne gouvernance, la transparence et l’efficience se fassent à ce niveau. D’ailleurs, dans cette dynamique, des audits sont menés. Tout ceci va assainir l’environnement de l’université et en même temps faciliter le renouveau dans ces institutions.

Pour l’Université de Dakar ce sont 34 millions de dollars qui sont prévus dans le financement par le PEGEFSUP, pour l’ISEP de Thiès plus de 08 millions de dollars, pour l’université du Sine Saloum à Kaolack, plus d’1,5 milliard sont prévus dans le budget consolidé d’investissement (BCI). Ainsi donc, des ressources sont entrain d’être déployés dans l’enseignement supérieur, mais cela ne réglera pas tous les problèmes, puisque nous avons un système d’enseignement supérieur qui en demande encore plus. Mais je pense qu’avec ce financement, si l’espace universitaire est stabilisé et apaisé nous pourrons aller vers des résultats importants.

Ces universités ne pourront pas régler les problèmes urgents d’accueil à Dakar, Saint-Louis et Thiès dans les deux ou trois prochaines années. Quelle solution préconisez-vous face à leurs problèmes récurrents? Aujourd’hui, on parle de 31.000 voire 33.000 bacheliers qui frappent aux portes des universités et, tout le monde est inquiet, parents comme étudiants. Que comptez-vous faire ?

Il faut d’abord rassurer les parents en leur disant que les orientations n’ont pas encore démarré. A cause de la crise de l’année dernière, les examens sont entrain de se dérouler et sûrement, c’est pendant les vacances de noël que les orientations vont se faire. En tout cas, les premières listes et les cours, à part la fac de médecine, vont commencer à la rentrée en janvier.

Le deuxième aspect qu’il ne faut pas oublier, c’est un système d’enseignement supérieur qui, je le répète, concerne le public et le privé. Ils sont un et indivisible. La question de l’orientation des nouveaux bacheliers sera prise en charge globalement dans ce cadre général. Nous sommes entrain de travailler avec la direction de l’enseignement supérieur et les universités pour trouver la meilleure formule. Vous avez soulevé la question des délais d’inscription, je vais vous dire que c’est un des indicateurs du projet des contrats de performance. Les universités, à partir de 2013/2014, devront respecter cet indicateur. La majorité des étudiants devront pouvoir s’inscrire une semaine avant le démarrage des cours. C’est un indicateur fondamental et, pour l’accompagner, nous allons mettre en place un système d’information et de gestion de l’enseignement supérieur. Cette année vous avez dû remarquer que l’UGB a utilisé les inscriptions en ligne pour la préinscription et l’année prochaine tout le monde s’inscrira en ligne. Ceci facilitera les orientations avant même le démarrage des cours. Je pense que c’est un renouveau important en perspective.

L’année dernière ce sont prés de 11.000 bacheliers qui n’ont pas été orientés. S’y ajoutent les 33.000 nouveaux bacheliers qui ne pourront pas attendre que les universités prévues ouvrent leurs portes. Le SAES propose de faire des tests préalables à l’orientation. Qu’en pensez-vous ?

Vous avez donné des chiffres mais le seul que je peux certifier, c’est celui des 33.000 nouveaux bacheliers. C’est vrai, le SAES fait des propositions, le SUDES aussi en a fait et d’autres personnes intéressées par le développement de l’enseignement supérieur aussi en font. Comme je vous l’ai dit, le gouvernement gère un système qui est entier et c’est dans ce cadre là qu’il est entrain de travailler pour que le maximum d’étudiants puisse être orienté et surtout, là où ils pourront réussir. Il ne sert à rien d’être orienté là où on n’a pas la chance de réussir. C’est un gâchis économique et personnel. L’effort qui est entrain d’être fait et qui s’inscrit dans les contrats de performance, c’est d’affiner les procédures d’orientation. C’est aussi d’assurer plus de suivi et d’accompagnement de l’étudiant dès qu’il entre à l’université afin de lui permettre de réussir. C’est ça l’objectif. Maintenant, parmi les projets qui sont en cours, il y a le projet de l’institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Thiès qui démarre cette année. Il offre 300 places qui sont des places importantes, parce que ce sont des formations professionnelles courtes. Nous sommes entrain aujourd’hui d’examiner la mise en synergie du public et du privé pour offrir davantage de possibilités de filières professionnalisantes. Dès lors que nous voulons que notre enseignement supérieur ait un fort impact sur notre économie, il faut privilégier les filières professionnelles et techniques. C’est ce qui manque. On se rend compte quand on regarde le privé qu’il offre plus de variétés dans les filières qui sont les plus accessibles aux titulaires de baccalauréats littéraires. C’est donc une possibilité qu’il faut avoir à l’esprit mais comme je vous l’ai dit, toutes les structures font des propositions, le ministère et le gouvernement vont prendre les meilleures pour permettre d’offrir aux jeunes le plus de places possibles et leur permettre aussi de réussir.

Par rapport à cette idée de filières professionnalisantes, on était assez avancé avec l’idée des CUR (centres universitaires régionaux), un peu à l’image des community collèges au Canada et aux Etats-Unis. C’était assez intéressant mais je crois qu’on a marqué un pas en arrière. Il y a aussi l’idée de l’ancien Président d’initier des filières pour les recalés des classes de premières et terminales qu’il appelait les bacs moins 1 ou moins 2. Comptez-vous ressusciter ces projets ?

Oui, le projet de CUR est antérieur à l’arrivée du Président Wade. C’est le régime socialiste qui avait cette idée et plusieurs missions ont été aux Etats-Unis pour ces sortes de community collèges. Effectivement, c’est à son arrivée que le CUR de Bambey a démarré. L’idée originelle de ce CUR était effectivement pour des BAC moins 2 et plus 03, avec un fort ancrage sur le potentiel du patrimoine local, le rapprochement de l’enseignement supérieur avec ses potentiels clients. Et ensuite, une formation dans laquelle les professionnels joueraient un rôle très important. Malheureusement le CUR de Bambey n’a pas suivi cette trajectoire. Il a dès le départ était calqué sur le système universitaire avec l’essentiel des enseignants qui étaient des universitaires et les filières qui sont restées classiques, même s’il y en a eu quelques unes, comme la Santé Communautaire, qui étaient innovantes. Très rapidement, ce CUR a revendiqué sa transformation en université et les pouvoirs publics ont fini par céder et en faire une université. En fait, c’est un peu ce qu’aujourd’hui nous ne voulons pas de l’ISEP. C’est pourquoi d’une part, c’est des filières BAC+2 professionnelles avec des enseignants qui sont ou bien en majorité professionnels ou des enseignants d’un autre type. C'est-à-dire des titulaires de BAC+5 qui pourront donner des cours et faire carrière dans cet ISEP avec un cadre réglementaire spécifique différent du cadre réglementaire des personnels d’enseignement et de recherches des universités. Même si un universitaire devra intervenir au niveau de l’ISEP, parce que sa spécialité le lui permet, ce sera en tant que contractuel mais pas en tant qu’enseignant permanent. L’ISEP ne fera que des BAC+2. Maintenant, l’idée que vous venez d’évoquer, le président de la République, M. Macky Sall, l’a prise en charge dans le cadre des universités de métiers. Ces universités de métiers, qui seront dans les pôles régionaux de développement économique, auront un éventail beaucoup plus large de formation, sans doute des élèves bacheliers et des élèves non bacheliers. C’est ceci qui permettra d’être en harmonie avec les centres de formation professionnelle qui vont se développer de manière massive au niveau du pays. Donc c’est une carte universitaire qui pourra à la fois toucher toutes les régions mais aussi prendre en charge les potentialités économiques, sociales et culturelles au niveau de chaque région, garder le lien avec la professionnalisation. Mais aussi, donner la chance à un jeune de décider dès le départ, de faire le choix sur un cursus professionnel, d’y évoluer jusqu’à arriver au master, à l’ingéniorat ou bien au doctorat. Ce qui aujourd’hui, a très peu de chance de pouvoir se réaliser….

(A suivre)

Propos recueillis par Mamadou Mika LOM et Daouda GUEYE


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1.Posté par Abdoulaye Ba le 06/10/2017 09:31
comment étudié danc les universités pour les élèves recalés au bac

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