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La construction d’un futur canal reliant Makhana et Ndiawsir passant par le village de Ndiawdoune (Commune de GANDON) provoque l’ire des populations qui sonnent la résistance.
Un collectif regroupant les différentes associations du village, soutenues par des personnes ressources, dénonce « des conséquences écologiques très importantes » et des « menaces humaines et animales » du canal « à ciel ouvert ». Il évoque notamment « des scissions entre les familles » en indiquant que la ligne de 30 mètres va passer sur des parcelles viabilisées depuis 2007.
Très colère contre le Projet pour le développement inclusif et durable de l'agrobusiness au Sénégal (PDIDAS), les populations déplorent « la méthode « solidaire et discriminatoire ». « La démarche adoptée n’est pas consensuelle, car la première rencontre d’information ne date que du 08 juillet 2018 », ont-elles révélé. Elles soutiennent par ailleurs dans un mémorandum que le PDIDAS « n’a pas fait une évaluation économique et environnementale et s’est empressé de mettre en place le projet ».
« Nous jugeons que les enjeux économiques, mais surtout sociaux du lotissement du village ne sont pas suffisamment pris en considération », note le document signé par Ousseynou DIAGNE, le chef de ce village de 3000 habitants.
Le collectif propose toutefois « le nettoiement du fleuve et l’ouverture de ses ponts », en soutenant que cette action pourrait constituer « une meilleure alternative au cal ». A défaut, il exige son passage « derrière les lotissements ».
Il faut signaler que le PDIDAS a organisé le 17 septembre 2018 une consultation des prenantes pour échanger sur le projet à Ndiawdoune. Il dit avoir « bien noté les préoccupations des communautés qui seront prises en charge » par l’étude d’Impact environnemental et social.
NDARINFO.COM
Un collectif regroupant les différentes associations du village, soutenues par des personnes ressources, dénonce « des conséquences écologiques très importantes » et des « menaces humaines et animales » du canal « à ciel ouvert ». Il évoque notamment « des scissions entre les familles » en indiquant que la ligne de 30 mètres va passer sur des parcelles viabilisées depuis 2007.
Très colère contre le Projet pour le développement inclusif et durable de l'agrobusiness au Sénégal (PDIDAS), les populations déplorent « la méthode « solidaire et discriminatoire ». « La démarche adoptée n’est pas consensuelle, car la première rencontre d’information ne date que du 08 juillet 2018 », ont-elles révélé. Elles soutiennent par ailleurs dans un mémorandum que le PDIDAS « n’a pas fait une évaluation économique et environnementale et s’est empressé de mettre en place le projet ».
« Nous jugeons que les enjeux économiques, mais surtout sociaux du lotissement du village ne sont pas suffisamment pris en considération », note le document signé par Ousseynou DIAGNE, le chef de ce village de 3000 habitants.
Le collectif propose toutefois « le nettoiement du fleuve et l’ouverture de ses ponts », en soutenant que cette action pourrait constituer « une meilleure alternative au cal ». A défaut, il exige son passage « derrière les lotissements ».
Il faut signaler que le PDIDAS a organisé le 17 septembre 2018 une consultation des prenantes pour échanger sur le projet à Ndiawdoune. Il dit avoir « bien noté les préoccupations des communautés qui seront prises en charge » par l’étude d’Impact environnemental et social.
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