Plus de 200 voyageurs ont manifesté leur joie mercredi dans le port de Dakar à l'embarquement du ferry Aline Sitoé Diatta pour Ziguinchor, première rotation depuis neuf mois d'arrêt de cette desserte stratégique.
"On est très content, on a souffert durant cette période", a confié à l'AFP Astou Sané, infirmière au départ.
Ce navire du Consortium sénégalais d'activités maritimes (Cosama), chargé de fret et de 233 passagers, a quitté Dakar en direction de la Casamance avant midi, sous les klaxons, pour une arrivée prévue dans la soirée à Ziguinchor selon le responsable du port Oumar Samb. Les liaisons avaient été suspendues brutalement en juin 2021 sans explication.
Alain Théophile Sané, chercheur voyageant en cabine, s'est réjoui d'un prix "moins coûteux" qu'en transport, plus reposant. Car par la route "le chemin est chaotique, on arrive épuisé", a-t-il indiqué à l'AFP.
Or le bateau est essentiel pour cette région enclavée, dépendant de ses produits d'exportation comme la mangue ou la noix de cajou. L'arrêt a durement frappé l'emploi et les revenus, avec des pertes pour l'agroalimentaire selon une pétition ayant recueilli plus de 5.000 signatures. Le tourisme local a aussi "sévèrement accusé le coup" de cet "embargo" d'après un professionnel.
La reprise de cette ligne est donc "un ouf de soulagement" pour la population de cette zone, a confié un enseignant à l'AFP, soulignant le caractère vital de cette liaison maritime pour la région de Casamance.
"On est très content, on a souffert durant cette période", a confié à l'AFP Astou Sané, infirmière au départ.
Ce navire du Consortium sénégalais d'activités maritimes (Cosama), chargé de fret et de 233 passagers, a quitté Dakar en direction de la Casamance avant midi, sous les klaxons, pour une arrivée prévue dans la soirée à Ziguinchor selon le responsable du port Oumar Samb. Les liaisons avaient été suspendues brutalement en juin 2021 sans explication.
Alain Théophile Sané, chercheur voyageant en cabine, s'est réjoui d'un prix "moins coûteux" qu'en transport, plus reposant. Car par la route "le chemin est chaotique, on arrive épuisé", a-t-il indiqué à l'AFP.
Or le bateau est essentiel pour cette région enclavée, dépendant de ses produits d'exportation comme la mangue ou la noix de cajou. L'arrêt a durement frappé l'emploi et les revenus, avec des pertes pour l'agroalimentaire selon une pétition ayant recueilli plus de 5.000 signatures. Le tourisme local a aussi "sévèrement accusé le coup" de cet "embargo" d'après un professionnel.
La reprise de cette ligne est donc "un ouf de soulagement" pour la population de cette zone, a confié un enseignant à l'AFP, soulignant le caractère vital de cette liaison maritime pour la région de Casamance.