À l’occasion de la Journée nationale de l’arbre, le nom d’Ibrahima Fall, maître coranique à Sal Sal, dans la Langue de Barbarie, retient l’attention comme un symbole de résilience par le reboisement, après des années d’érosion côtière et d’échecs institutionnels.
Dans cette zone située à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, plusieurs projets de lutte contre l’érosion, malgré des financements conséquents, n’ont pas donné de résultats durables. C’est pourtant grâce à la détermination individuelle de ce sexagénaire que plus de cinq hectares ont été reboisés, sans appui officiel.
Sans tambour ni soutien, Ibrahima Fall a planté des milliers d’arbres, redonnant vie à un espace que beaucoup considéraient comme perdu.
Son action silencieuse mais efficace fait aujourd’hui de lui un modèle d’engagement citoyen et une figure inspirante de la lutte contre la dégradation de l’environnement.