Le Projet d’appui à la mise en place et au développement de l’indication géographique protégée “madd” de Casamance (IGP) a pris part à l’organisation de cette rencontre.
Selon la présidente de l’APPIGMAC, Maïmouna Sambou Diédhiou, cette rencontre est l’occasion de “définir les modalités de mise en œuvre de la campagne de commercialisation du ‘madd’ frais et transformé par les membres de l’association”.
Des cueilleurs de “madd” des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou (sud), des “bana-bana” (commerçants) et des femmes transformatrices ont pris part à la réunion.
“Cette rencontre a une importance capitale. Elle permet d’encadrer la négociation des prix et des volumes entre cueilleurs, collecteurs, transformateurs et commerçants”, a expliqué Mme Diédhiou, ajoutant qu’en Casamance “chacun vend le kilogramme ou le sac du ‘madd’ comme il veut”.
“En Casamance, s’il y a beaucoup de ‘madd’, les prix baissent. Et s’il y en a en faible quantité, ils augmentent. Nous voulons fixer un prix unique”, a-t-elle dit.
L’année dernière, l’APPIGMAC avait collecté au moins 50.000 tonnes de “madd”, selon Mme Diédhiou. “Cette année, nous tablons sur 50.000 tonnes.”
Le président de l’Association des cueilleurs de “madd” de Ziguinchor, Moustapha Diassy, estime que la rencontre est “très importante”, car “elle permettra de savoir ce qu’il faut faire en tant que cueilleurs de madd”.
“Le projet de labellisation du ‘madd’ de Casamance […] a pour objectif de soutenir le développement de la filière en vue de son enregistrement en tant qu’indication géographique”, a précisé Mariama Diémé, une responsable de cette initiative.
Il s’agit aussi de développer et de structurer la filière “madd” de Casamance, avec des activités de promotion et d’accès au marché, des innovations technologiques et organisationnelles, selon Mme Diémé.
“Nous sommes dans une démarche d’enregistrement du ‘madd’ de Casamance en indication géographique, qui est un label reconnu au niveau international. Ce label peut renforcer davantage la demande de ‘madd’, qui est déjà très élevée sur le marché national”, a-t-elle signalé.
“Cette année, les besoins exprimés tournent autour de 40 tonnes de ‘madd’. Pour nous, il est impératif qu’on puisse mieux organiser la négociation des prix entre les cueilleurs et les consommateurs, afin que l’approvisionnement soit assez fluide”, a ajouté Mariama Diémé.
Elle signale que l’Association pour la protection et la promotion de l’indication géographique compte à ce jour 85 groupements basés à Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, et 13 groupements de cueilleurs de “madd”.
APS
Selon la présidente de l’APPIGMAC, Maïmouna Sambou Diédhiou, cette rencontre est l’occasion de “définir les modalités de mise en œuvre de la campagne de commercialisation du ‘madd’ frais et transformé par les membres de l’association”.
Des cueilleurs de “madd” des régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou (sud), des “bana-bana” (commerçants) et des femmes transformatrices ont pris part à la réunion.
“Cette rencontre a une importance capitale. Elle permet d’encadrer la négociation des prix et des volumes entre cueilleurs, collecteurs, transformateurs et commerçants”, a expliqué Mme Diédhiou, ajoutant qu’en Casamance “chacun vend le kilogramme ou le sac du ‘madd’ comme il veut”.
“En Casamance, s’il y a beaucoup de ‘madd’, les prix baissent. Et s’il y en a en faible quantité, ils augmentent. Nous voulons fixer un prix unique”, a-t-elle dit.
L’année dernière, l’APPIGMAC avait collecté au moins 50.000 tonnes de “madd”, selon Mme Diédhiou. “Cette année, nous tablons sur 50.000 tonnes.”
Le président de l’Association des cueilleurs de “madd” de Ziguinchor, Moustapha Diassy, estime que la rencontre est “très importante”, car “elle permettra de savoir ce qu’il faut faire en tant que cueilleurs de madd”.
“Le projet de labellisation du ‘madd’ de Casamance […] a pour objectif de soutenir le développement de la filière en vue de son enregistrement en tant qu’indication géographique”, a précisé Mariama Diémé, une responsable de cette initiative.
Il s’agit aussi de développer et de structurer la filière “madd” de Casamance, avec des activités de promotion et d’accès au marché, des innovations technologiques et organisationnelles, selon Mme Diémé.
“Nous sommes dans une démarche d’enregistrement du ‘madd’ de Casamance en indication géographique, qui est un label reconnu au niveau international. Ce label peut renforcer davantage la demande de ‘madd’, qui est déjà très élevée sur le marché national”, a-t-elle signalé.
“Cette année, les besoins exprimés tournent autour de 40 tonnes de ‘madd’. Pour nous, il est impératif qu’on puisse mieux organiser la négociation des prix entre les cueilleurs et les consommateurs, afin que l’approvisionnement soit assez fluide”, a ajouté Mariama Diémé.
Elle signale que l’Association pour la protection et la promotion de l’indication géographique compte à ce jour 85 groupements basés à Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, et 13 groupements de cueilleurs de “madd”.
APS