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Ziguinchor et Thiès : l’eau apporte la qualité de vie.

Mardi 16 Février 2016

Coup sur coup, le Directeur Général de la SONES a visité les chantiers de l’eau potable à Ziguinchor et à Thiès. C’est dans le cadre de la finalisation des travaux d’amélioration de l’accès à la ressource du Programme Eau et Assainissement pour le Millénaire (PEPAM).



A Ziguinchor, la SONES a construit un château d’eau d’une capacité de 3200 m3 et procédé à la réhabilitation et à l’extension de la station de traitement pour un coût de 4,5 milliards FCFA. Les bailleurs sont l’Union européenne, l’Agence française de Développement et la Banque Européenne d’Investissement. D’ailleurs, à cette visite du mardi 9, prenaient part MM. Laurent Fremolle pour le compte de l’UE et Ousmane Diallo pour la BEI. L’AFD a chargé les deux autres partenaires de la représenter.


Selon M. Charles Fall, « la demande de pointe de cette ville était estimée à 11.000 m3/j  en 2015 et le déficit de 4.800 m3/j. Nous avons réalisé cinq forages qui sont venus améliorer voire doubler la capacité de production de Ziguinchor. Cette capacité passe de 6.000 à 14.000 m3/jour. Nous avons ajouté quasiment 7.000 à 8.000 m3 dans la production de Ziguinchor pour couvrir le déficit en eau en période de pointe, qui est de l’ordre de 4.500 m3. Nous avons plus que résorbé le déficit en période de pointe ». Du coup, grâce au doublement de la production, les besoins de Ziguinchor sont couverts jusqu’en 2020-2025 et la capacité de stockage est multiplié par 4 grâce au nouveau château d’eau de 3200 m3. Cela signifie une autonomie d’une journée environ en cas de dysfonctionnement sur le réseau. En plus de ces ouvrages, 30 kilomètres de réseau ont été posés. Ziguinchor aura droit à 2000 branchements sociaux dans le programme de 20.000. L’usine de déferrisation Néma améliore déjà la qualité de l’eau.


Samedi 13, le Directeur général état à Thiès. Le déficit comblé, avec une capacité de production d’eau qui passe de 17.000 à 38.000 m3/jour. Les cités situées en hauteur comme Mbour 1, Mbour 2, Mbour 3, Sofraco, Grand Standing ont accès à la ressource. Dans un passé récent, la chasse d’eau ne fonctionnait pas à cause des dysfonctionnements. Le calcaire altérait également la qualité de l’eau. «Cette difficulté d’approvisionnement de la ville en eau est liée à une situation déficitaire en moyenne de 4.500 m3/ jour, que nous avons trouvée. Et il est évident que si rien n’était fait, dans les 10 ans à venir, ce déficit atteindrait 8.000 voire 10.000 m3/jour », a expliqué M. Fall.


Depuis la mise en service de la station de pompage connectée à la conduite du Lac de Guiers, le débit est très bon. La qualité est également au rendez-vous. Cette source, contrairement aux forages, ne porte pas de calcaire. La capacité de stockage sera améliorée de 55% grâce au nouveau château d’eau d’une capacité de 2.000 m3/ jour.


La SONES a procédé au renouvellement de 90 km de canalisation à cause des effets nocifs du calcaire. Elle a également procédé à l’extension du réseau sur une longueur de 30 km environ pour mieux prendre en charge le phénomène d’urbanisation et d’extension de la ville de Thiès comme cela a été à Ziguinchor, Diourbel, Mbacké, etc. Ce processus est accompagné par une politique de branchements sociaux, avec 2000 bénéficiaires dans la région de Thiès au cours de l’année 2015. Tous ces investissements réalisés à Thiès, d’un coût de près 5 milliards de FCfa,
 
 
 


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