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”Arrestation” musclée de Ousmane Sonko: ”Les policiers et les autorités nous doivent des explications”, Cheikh Gueye (CUDIS)

Dimanche 19 Février 2023

”Arrestation” musclée de Ousmane Sonko: ”Les policiers et les autorités nous doivent des explications”, Cheikh Gueye (CUDIS)
La tension politique est montée d’un cran, jeudi 16 février 2023 à Dakar. Revenant du tribunal avec son cortège après le renvoi du procès en diffamation l’opposant au ministre Mame Mbaye Niang, Ousmane Sonko a été extrait de force de sa voiture et transporté manu militari chez lui à bord d’un véhicule blindé de la police. Un incident qui révèle, d’après Cheikh Gueye du Cadre Unitaire de l'Islam au Sénégal (Cudis), un transfert de colère et de nervosité de la chaîne de commandement aux éléments sur le terrain censés veiller au maintien de l’ordre. 

Invité de l’émission Objection de ce dimanche sur Sud Fm, il estime qu’après cet incident d’une violence inouïe, ”les policiers et les autorités nous doivent des explications”. ”Ce qu’on a vu, on ne sait si ce sont des ordres qui ont été exécutés ou c’est un policier qui a décidé sur place de faire cet acte. Le ministre de l’intérieur doit nous expliquer ce qui s’est passé pour qu’on aille jusqu’à cet extrême. Ce qui est clair c’est qu’il y a un transfert de la tension politique ambiante dans l’espace sécuritaire public comme privé”, souligne-t-il d’emblée. 

Une situation qui accentue la rupture de confiance entre les acteurs politiques et les ”gardiens” de la sécurité publique, selon lui. ”Ne l’oublions pas, ajoute Cheikh Gueye, tous les acteurs politiques ont défini désormais leur propre sécurité privée parce que personne ne fait plus confiance à la sécurité publique. Ça c’est un drame parce que les forces publiques sont là pour nous protéger tous”. Le secrétaire général du Cudis pointe la responsabilité d’un commandement qui exécute sans broncher. 

Observateur de la scène politique sénégalaise, Gueye craint fort que cette tension préélectorale, à un an de la présidentielle, finisse par embraser le pays. ”Nou sommes au bord d’un basculement vers quelque chose de très négatif pour notre pays”, souligne-t-il souhaitant un ”happy end” à l’issue de ce processus électoral tendu d’avance.

 


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