Le Général N’Canha, désormais le nouvel homme fort du pays, a immédiatement pris les rênes du pouvoir et convoqué une réunion de crise avec ses nouveaux collaborateurs.
Dans les heures qui ont suivi le coup de force, les putschistes ont annoncé la suspension du processus électoral. Simultanément, des arrestations d’importantes figures politiques ont été signalées.
Selon des informations obtenues par Confidentiel Afrique, deux personnalités de premier plan, Fernando DIAS DA COSTA et Domingos Simoes Pereira, ont été interpellées par les militaires et conduites à la base aérienne.
Une source autorisée citée par Confidentiel Afrique rapporte un fait étonnant : alors qu'il était retenu à l'État-Major, le président Umaro Sissoco Emballo aurait pu passer des appels téléphoniques à des chefs d'État voisins.
Cette liberté de communication soulève des interrogations sur le degré de contrôle exercé par les putschistes menés par le Général Denis N’Canha. La raison pour laquelle les téléphones portables du président renversé n'ont pas été confisqués demeure une "grande interrogation" pour les analystes de la situation.
L'armée bissau-guinéenne, coutumière des coups d'État et des tentatives de déstabilisation, n'a pas encore fait de déclaration officielle sur ses intentions à long terme.

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