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Le film de l'interpellation d'Oumar Sarr et ses amis à LSS par un policier

Lundi 28 Juillet 2014

C'était une scène pénible pour les responsables du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Hier, 26 juillet 2014, à l'aéroport LSS, en provenance de Ziguinchor où, ils venaient de prendre part à la cérémonie d'installation d'Abdoulaye Baldé, un groupe d'amis du Sopi a été interpellé par la police.


« A notre descente d'avion, aux environs de 18h, quand je suis entré dans l'aérogare ... un policier m'a brusquement saisi par le bras pour me sommer de ne pas faire un pas de plus. C'est pendant que je m'efforçais de clarifier la situation avec lui que mon collègue député Mamadou Diop Decroix qui était du voyage, est à son tour arrivé sur les lieux. Tous deux, nous avons tenté d'obtenir en vain des explications du policier sur les raisons pour lesquelles le député que je suis devait être interdit de rentrer chez lui ce qui, évidemment, ne serait rien d'autre qu'une mise en état d'arrestation pure et simple » raconte Oumar Sarr.

Oumar Sarr poursuit en soutenant que, « la seule explication était qu'il devait recevoir un ordre de son chef. Une vive altercation s'en est alors suivi avant que d'autres personnes dont des policiers ne rappliquent. Au vu de notre détermination à ne pas nous laisser faire, le policier et ses collègues finiront par lâcher prise au bout d'une quinzaine de minutes ».

D'ailleurs, le coordonnateur du Pds renseigne que la scène s'est déroulé devant Maire Bamba FALL qui n'avait pas emprunté le salon d'Honneur. « Informés par le collègue Bamba FALL, Idrissa SECK, Président du Conseil départemental de Thiès, et Khalifa SALL, Maire de Dakar qui étaient tous les deux du voyage, sont venus du salon d'honneur pour s'enquérir de la situation » dira Oumar Sarr.

Le maire de Dagana fini par dire que « l'acte posé par ce policier est tout à fait intolérable dans un pays de droit. Trop, c'est trop », avant d'annoncer une plainte pour lutter contre de telles forfaitures et, encore une fois, pour défendre notre démocratie et nos droits élémentaires. À cela, il ajoute sa décision d'adresser une lettre au Ministre de l'Intérieur et d'informer le Président de l'Assemblée Nationale ainsi que le Ministre de la Justice, garde des Sceaux.

Ibrahima Khalil
Pressafrik