L’objectif de cette rencontre était de valoriser les connaissances ancestrales détenues par les communautés rurales, et de favoriser leur transmission aux jeunes générations, notamment à des étudiants venus échanger avec les détenteurs de ces savoirs locaux.
« Il est essentiel que les jeunes s’imprègnent des pratiques culturales, de pêche et d’élevage héritées des anciens, pour renforcer leur lien au territoire et à l’environnement », a déclaré Fatou Sarr, coordinatrice d’Enda Énergie pour la zone nord. Elle a également souligné l’importance d’intégrer ces connaissances dans les stratégies de résilience climatique.
Au cours des échanges, plusieurs figures régionales, agriculteurs, éleveurs, producteurs de lait et pêcheurs, ont partagé leur expérience sur la manière dont les communautés s’adaptent depuis des générations aux aléas climatiques.
Parmi eux, Abdoulaye Magatte Diaw, président du Réseau des Conseils Locaux de la Pêche Artisanale (CLPA), a salué « la chaîne de transmission créée par Enda Énergie » et a appelé à « formaliser ce legs à travers des écrits, pour le préserver et le partager avec les générations futures ».
L’atelier a mis en lumière la richesse des savoirs endogènes, souvent négligés dans les approches classiques de développement, mais qui s’avèrent essentiels pour une adaptation efficace aux changements climatiques.
Les participants ont plaidé pour une meilleure reconnaissance institutionnelle de ces savoirs et une intégration dans les politiques publiques locales.



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