Nouadhibou et dans ses environs tirent la sonnette d’alarme. Réunis au quai de pêche de Guet-Ndar, ils ont exprimé leur ras-le-bol face à ce qu’ils qualifient de "traitements inhumains", contraires aux relations fraternelles qui unissent historiquement le Sénégal et la Mauritanie.
Les pêcheurs évoquent des contrôles incessants, souvent humiliants, opérés par certains éléments des forces de sécurité mauritaniennes.
L’obtention de la carte de séjour, exigée à chaque contrôle, se heurte à des lenteurs administratives considérables, exposant les travailleurs à des risques d’arrestation ou de refoulement. Plusieurs femmes sénégalaises travaillant en Mauritanie auraient déjà été contraintes de rentrer au pays.
La situation, selon eux, affecte non seulement leur travail, mais aussi leur dignité et leur sécurité. Dans certains cas, des Sénégalais seraient expulsés sans ménagement, parfois détenus plusieurs jours sans eau ni nourriture.
Face à cette crise, les pêcheurs en appellent à une intervention directe du président de la République, du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères pour ouvrir un dialogue constructif avec les autorités mauritaniennes. Ils insistent sur l’urgence d’un cadre de coopération fondé sur le respect mutuel et la protection des droits humains.



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