L’Assemblée nationale a validé le budget 2026 du ministère des Infrastructures, arrêté à 728,4 milliards FCFA en autorisations d’engagement, dont 98 % consacrés à l’investissement, a-t-on appris à l’issue de la session parlementaire.
Ce budget, présenté par le ministre Déthié Fall, est structuré autour de cinq grands axes, couvrant les infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, sociales et administratives. Il s’inscrit dans l’ambitieux Agenda Sénégal 2050 et répond aux orientations du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko.
Malgré les avancées saluées, les députés ont exprimé de vives inquiétudes face à l’ampleur des chantiers, aux risques de surendettement, et aux inégalités persistantes entre territoires. Plus de 300 tronçons routiers prioritaires ont été évoqués, notamment en Casamance, au Boundou, dans le Ferlo et à Saint-Louis.
Des questions liées à la sécurité routière, à l’environnement et à la qualité des travaux ont également été soulevées, ainsi que la crainte d’une marginalisation des entreprises locales dans les marchés publics.
Le ministre a promis une planification rigoureuse, des réponses écrites pour chaque doléance, et des sanctions contre les entreprises défaillantes. Le ministère des Finances a par ailleurs annoncé un ajustement à la hausse du budget dès 2026.
Le budget a été adopté, mais sous condition de résultats visibles sur tout le territoire.
MS/NDARINFO



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