Le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé, ce mercredi en Conseil des ministres, les grandes lignes d’une réorganisation structurelle de l’administration publique, marquant une volonté affirmée de rompre avec la bureaucratie et d’installer une gouvernance moderne et performante, à la hauteur des ambitions du Sénégal à l’horizon 2050.
S’appuyant sur les dysfonctionnements constatés depuis sa déclaration de politique générale, le chef du gouvernement a pointé plusieurs freins à l’efficacité de l’action publique, notamment l’instabilité institutionnelle, la redondance des structures, l’inflation des organismes, les chevauchements de missions, les conflits de compétences, la multiplication des centres de décision, ou encore l’incohérence dans l’organisation des ministères.
Afin de remédier à ces insuffisances, le Premier ministre a instruit l’élaboration de nouveaux décrets d’organisation ministérielle, en concertation avec le Secrétariat général du gouvernement, la Présidence de la République, le Bureau organisation et méthodes, ainsi que le Contrôle financier.
Dans la même dynamique, un nouveau schéma d’organisation de l’administration territoriale devra être proposé d’ici fin février 2026, en lien avec les ministères de l’Intérieur et des Collectivités territoriales. Ce dispositif devra être strictement aligné sur la Charte nationale de la déconcentration, selon le communiqué officiel.
À travers cette réforme administrative de grande envergure, Ousmane Sonko ambitionne d’adapter l’appareil d’État aux objectifs de transformation du pays, définis dans l’Agenda national « Sénégal 2050 », en renforçant la cohérence, la lisibilité et l’impact de l’action publique.
MS

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