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La résorption de la dette cachée : une nécessité juridique et économique (par Malick Diop)

Vendredi 31 Octobre 2025

Outre la répression sanglante et aveugle qui a marqué leurs douze années de règne, le régime sortant a laissé derrière lui une dette cachée colossale, qui pèse lourdement sur l’économie du Sénégal.

La Cour des comptes a révélé que cette dette pourrait être estimée à environ 7 milliards de dollars, soit près de 4 250 milliards de FCFA, pour la période 2019-2024. Cette information a récemment été confirmée par le FMI.
 
Cette gestion opaque et irresponsable des finances publiques illustre de manière flagrante la corruption et la gabegie qui ont caractérisé le régime sortant, en violation manifeste de la Constitution du Sénégal, de la loi n°2008-09 du 25 janvier 2008 relative à la transparence dans la gestion des finances publiques, ainsi que des normes internationales, notamment la Convention des Nations unies contre la corruption de 2003, ratifiée par le Sénégal.

La problématique de la dette cachée constitue une atteinte grave aux principes de transparence et de bonne gouvernance financière. Elle soulève d’importantes questions juridiques en matière de responsabilité et de reddition des comptes. Face à cette situation, le gouvernement a élaboré un plan de redressement économique visant à résorber cette dette et à rétablir la santé financière du pays.
 
Ce plan prévoit des mesures concrètes pour identifier et régulariser les dettes cachées, ainsi que pour instaurer des mécanismes de contrôle et de surveillance afin de prévenir leur réapparition. Le gouvernement s’est engagé à respecter les principes de transparence et de publicité des finances publiques, tels que définis par la loi organique relative à la loi de finances.

Les mesures comprennent également des sanctions administratives et pénales à l’encontre des responsables de la dissimulation de dettes publiques, ainsi que la mise en place d’un système de gestion financière plus transparent et plus performant. Par ailleurs, le gouvernement envisage de mobiliser 500 milliards de FCFA de ressources supplémentaires pour financer les projets de développement économique et social.

L’objectif est de garantir la conformité aux normes juridiques et financières internationales et de promouvoir une gestion saine et transparente des ressources publiques. La mise en œuvre effective de ce plan devrait contribuer à rétablir la confiance des investisseurs et à soutenir un développement économique durable.

Des investissements stratégiques sont également prévus dans les secteurs clés de l’économie, agriculture, industrie et infrastructures afin de stimuler lacroissance, créer des emplois et améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Ce plan de redressement marque une étape cruciale pour le pays, qui cherche à consolider ses acquis économiques et à relever les défis du développement. Avec une mise en œuvre rigoureuse et transparente, il pourrait constituer un levier essentiel pour un avenir plus prospère. 
 
MALICK DIOP
CHARGE DES ELECTIONS PASTEF SAINT-LOUIS

 


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