
La justice suspend l’interdiction d’entrer aux Etats-Unis pour les étudiants étrangers de Harvard décrétée par Donald Trump
juin 10, 2025 dans Actualités Temps de lecture :2 minutes de lecture
0 0 0
Donald Trump accuse l’Iran de chercher à l’assassiner pour «semer le chaos » aux États-Unis
0
Partages
35
VUES
Share on Facebook
Share on Twitter
Le président américain a décidé mercredi d’interdire l’entrée dans le pays des étudiants internationaux devant intégrer la prestigieuse université. L’établissement, qui estime être la cible d’une campagne « de représailles », a contesté jeudi cette décision en justice.
La justice américaine a suspendu, jeudi 5 juin, la mesure du président Donald Trump visant à interdire l’entrée aux Etats-Unis de nouveaux étudiants internationaux venus suivre les cours de la prestigieuse université Harvard. D’après un document judiciaire consulté par l’Agence France-Presse, la juge Allison D. Burroughs a suspendu la mesure de Donald Trump et affirmé que l’université avait montré que, sans l’intervention de la justice, elle risquait de subir « un préjudice immédiat et irréparable avant que toutes les parties aient eu la possibilité d’être entendues ».
LIRE AUSSI
Trafic de passeports diplomatiques : La réaction de l’UE
Suzanne Camara traînée en justice par des enseignants de PASTEF
L’établissement a contesté, jeudi, devant les tribunaux l’interdiction décrétée la veille par Donald Trump, selon un document judiciaire. « Il ne s’agit pas de la première tentative du gouvernement de créer un fossé entre Harvard et ses étudiants internationaux (…) Cela fait partie d’une campagne concertée, allant crescendo, de représailles », a déclaré l’université dans une plainte en justice.
En pleine guerre contre des universités qu’il considère être des incubateurs du « wokisme », Donald Trump a annoncé mercredi soir qu’il était « nécessaire de restreindre l’entrée aux ressortissants étrangers qui cherchent à venir aux Etats-Unis pour participer, exclusivement ou en grande partie, à un programme d’études de l’université Harvard ».
Cette mesure s’applique immédiatement à l’encontre des « étrangers qui entrent ou tentent d’entrer aux Etats-Unis pour commencer à participer » à des programmes de l’université. Elle doit rester en vigueur pour six mois, sauf si elle est prolongée, avait-il ajouté dans un document officiel.
Fin mai, le gouvernement américain avait déjà tenté d’interdire à Harvard d’accueillir des étudiants étrangers, en retirant à cette université sa certification Sevis (Student and Exchange Visitor), le principal système par lequel les étudiants étrangers sont autorisés à étudier aux Etats-Unis. Harvard avait contesté cette mesure devant un tribunal fédéral du Massachusetts et obtenu un sursis. Jeudi, l’université a ajouté sa nouvelle plainte à l’endroit de l’administration Trump au dossier déjà soumis à la justice.
D’après son site Internet, Harvard accueillait cette année quelque 6 700 « étudiants internationaux », soit 27 % de ses effectifs.
Avec Le Monde
juin 10, 2025 dans Actualités Temps de lecture :2 minutes de lecture
0 0 0
Donald Trump accuse l’Iran de chercher à l’assassiner pour «semer le chaos » aux États-Unis
0
Partages
35
VUES
Share on Facebook
Share on Twitter
Le président américain a décidé mercredi d’interdire l’entrée dans le pays des étudiants internationaux devant intégrer la prestigieuse université. L’établissement, qui estime être la cible d’une campagne « de représailles », a contesté jeudi cette décision en justice.
La justice américaine a suspendu, jeudi 5 juin, la mesure du président Donald Trump visant à interdire l’entrée aux Etats-Unis de nouveaux étudiants internationaux venus suivre les cours de la prestigieuse université Harvard. D’après un document judiciaire consulté par l’Agence France-Presse, la juge Allison D. Burroughs a suspendu la mesure de Donald Trump et affirmé que l’université avait montré que, sans l’intervention de la justice, elle risquait de subir « un préjudice immédiat et irréparable avant que toutes les parties aient eu la possibilité d’être entendues ».
LIRE AUSSI
Trafic de passeports diplomatiques : La réaction de l’UE
Suzanne Camara traînée en justice par des enseignants de PASTEF
L’établissement a contesté, jeudi, devant les tribunaux l’interdiction décrétée la veille par Donald Trump, selon un document judiciaire. « Il ne s’agit pas de la première tentative du gouvernement de créer un fossé entre Harvard et ses étudiants internationaux (…) Cela fait partie d’une campagne concertée, allant crescendo, de représailles », a déclaré l’université dans une plainte en justice.
En pleine guerre contre des universités qu’il considère être des incubateurs du « wokisme », Donald Trump a annoncé mercredi soir qu’il était « nécessaire de restreindre l’entrée aux ressortissants étrangers qui cherchent à venir aux Etats-Unis pour participer, exclusivement ou en grande partie, à un programme d’études de l’université Harvard ».
Cette mesure s’applique immédiatement à l’encontre des « étrangers qui entrent ou tentent d’entrer aux Etats-Unis pour commencer à participer » à des programmes de l’université. Elle doit rester en vigueur pour six mois, sauf si elle est prolongée, avait-il ajouté dans un document officiel.
Fin mai, le gouvernement américain avait déjà tenté d’interdire à Harvard d’accueillir des étudiants étrangers, en retirant à cette université sa certification Sevis (Student and Exchange Visitor), le principal système par lequel les étudiants étrangers sont autorisés à étudier aux Etats-Unis. Harvard avait contesté cette mesure devant un tribunal fédéral du Massachusetts et obtenu un sursis. Jeudi, l’université a ajouté sa nouvelle plainte à l’endroit de l’administration Trump au dossier déjà soumis à la justice.
D’après son site Internet, Harvard accueillait cette année quelque 6 700 « étudiants internationaux », soit 27 % de ses effectifs.
Avec Le Monde