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Entretien avec Me Ousmane Ngom : « Je pense que c’est un sentiment d’injustice qui est à la base de la révolte des Thiantacounes».

Jeudi 25 Octobre 2012

Fraîchement élu Vice-président de l’Internationale Libérale, Me Ousmane Ngom revient, dans cet entretien exclusif, sur sa consécration aux abords de la Lagune Ebrié. L’ancien ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur sous le régime sortant jette également un faisceau de lumière sur l’actualité brûlante. Et, c’est sans détour que le nouveau député du Parti démocratique sénégalais (Pds) a asséné ses vérités … libérales. Sans aux fuyant !


Me Ousmane Ngom et son épouse Aline Corréa Ngom
Me Ousmane Ngom et son épouse Aline Corréa Ngom
Vous venez d’être élu Vice-président de l’Internationale Libérale. Quel est le sentiment qui vous anime ?

Un sentiment de fierté et un sentiment de gratitude. Fierté car au-delà de ma personne ainsi honorée, cette décision consacre surtout le retour en force du PDS au sein de l’Internationale Libérale après des relations quelque peu tièdes ces deux dernières années du fait d’évènements où l’incompréhension et l’intoxication avaient eu un impact négatif sur des liens, pourtant, très anciens. Est-il besoin de le rappeler, le Parti démocratique sénégalais (PDS) est le premier parti africain à avoir intégré l’Internationale Libérale à la fin des années 70 au moment où cette organisation était européocentriste, c'est-à-dire composée essentiellement de partis européens. C’est aussi le PDS qui a ouvert la voie aussi bien aux partis africains qu’aux partis d’Amérique Latine et d’ailleurs. Me Abdoulaye Wade, grâce à son aura et sa vision novatrice, a très vite gravi toutes les marches de l’Internationale Libérale, pour en devenir Vice-président dès 1986 et aujourd’hui patron c'est-à-dire une Référence Mondiale du Libéralisme.

Le Président de l’Internationale Libérale, Hans Van Baleen, a tenu, du reste, à rappeler tout cela dès l’ouverture du Congrès dans un hommage vibrant au Président WADE devant les Présidents Alassane OUATTARA et Macky SALL. C’est donc avant tout la fierté de constater que « PDS IS BACK » (le PDS est de retour) à l’Internationale Libérale comme nous l’ont signifié tous les délégués qui ont été très chaleureux à l’endroit de notre délégation. L’autre motif de fierté a été le double hommage rendu à Me Abdoulaye WADE d’une part par le Président OUATTARA et le Président Hans Balen qui ont salué le Pionnier du Libéralisme en Afrique et d’autre part par le vote d’une résolution magnifiant son accession et son départ du pouvoir et surtout toutes les grandes réalisations qu’il a faites pour le Sénégal pendant son magistère.

Le deuxième sentiment que j’éprouve est un sentiment de gratitude à l’endroit du Président WADE qui a donné son onction et sa bénédiction à cette décision de l’Internationale Libérale me portant à la Vice-présidence, confirmant ainsi la confiance et la grande estime qu’il a toujours eues à mon endroit. Je ferai tout pour les mériter chaque jour davantage et relever le défi de maintenir haut, à ses côtés, le flambeau du Libéralisme-social tant en Afrique que dans le Monde.

En quoi consistera votre travail ?



Ce travail se fera à plusieurs niveaux. D’abord remplir les missions qui nous seront confiées par l’Internationale Libérale à travers le monde pour la consolidation des principes-moteurs et des valeurs du Libéralisme : défense des libertés, promotion de l’Etat de droit, des droits de l’Homme, de la Démocratie, de la Justice sociale et de la Solidarité.

Participer autant que possible aux réunions des instances de direction de l’Internationale Libérale pour faire peser la voix de l’Afrique.

Ensuite jouer un rôle plus actif dans le Réseau des Partis Libéraux Africains qui avait été initié et mis en route par Me WADE et qui connait aujourd’hui un certain dynamisme suite au travail de notre frère Lamine BA qui y représentait le PDS et qui en était devenu le Président. Ce réseau où siège désormais pour le compte du PDS, le Dr Malick DIENG, Directeur de L’Institut Libéral, compte en son sein une cinquantaine de partis qui se réclament tous du Libéralisme mais qui doivent harmoniser leur vision et faire du réseau un levier important du Renouveau Libéral en Afrique et dans le Monde. A côté de ce réseau vient de voir le jour un autre réseau qui regroupe, outre les partis africains, des partis d’Europe, des Caraïbes et du Pacifique. Ce réseau vient de publier un Manifeste Panafricain du Libéralisme qui s’inspire de la Charte du Mandé, c’est vous dire que le libéralisme est la doctrine de la culture africaine.

Mais quel sera votre priorité dans cette mission ?



Dans cette nouvelle mission, ma priorité sera de participer, auprès du Président WADE, au réarmement idéologique et doctrinal de nos compatriotes et des africains qui ont une sensibilité libérale pour que nous puissions porter ensemble cette nouvelle vision du Libéralisme-social que nous appelons aussi le «Wadisme », une nouvelle vision pour la Renaissance Africaine. C'est-à-dire une vision qui intègre les valeurs fondamentales que nous partageons avec les libéraux européens mais qui y ajoute une dialectique permanente entre l’individu et sa communauté. Dans ce libéralisme-social se conjugue également le diptyque Liberté/Solidarité. Comme vous le voyez, il s’agit d’un libéralisme de type nouveau qui va à contre-courant des systèmes dirigistes communistes marqués par la rigidité, le dogmatisme et leur incapacité à s’adapter aux innovations technologiques. C’est pourquoi, du reste, ils ont échoué au Nord comme au Sud (chute du Mur de Berlin). Mais notre libéralisme-social ne se contente pas de plaquer tel quel le libéralisme économique sauvage comme il a pu être prôné par Margaret Thatcher, Frederick Bastia ou Ronald Reagan. Le Libéralisme-social que prône Abdoulaye WADE et dont nous nous réclamons est une Relecture Intelligente du Libéralisme en y intégrant les valeurs positives de notre culture comme le culte du travail, la solidarité, le respect de la dignité humaine, la justice sociale etc. C’est donc une vision qui donne une nouvelle âme au Libéralisme.

Est-ce qu’une telle approche est réaliste dans le monde d’aujourd’hui marqué par la globalisation et l’émergence des nouveaux pays qu’on appelle les BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) ?



Je vous ferai remarquer d’abord qu’il n’y a pas d’autre choix que le libéralisme qui a fini d’occuper l’espace-monde. Tous les pays que vous venez de citer pratiquent aujourd’hui le libéralisme. Même la Chine qui semble encore tenir aux vestiges du communisme, pratique aujourd’hui, ce qu’elle appelle le « socialisme de marché » qui n’est rien d’autre qu’un capitalisme qui ne dit pas son nom. C’est vrai que le libéralisme n’est exempt de reproches et peut engendrer des crises graves comme les crises économique, financier et alimentaire que le monde a traversées ces dernières années. Mais comme l’a écrit Me WADE dans « Un Destin pour l’Afrique », la supériorité du Libéralisme sur les autres idéologies c’est qu’il est capable de traverser les crises quelle que soit leur ampleur alors que les autres systèmes auraient été emportés. Cette supériorité nous l’avons également démontré avec les réalisations nombreuses et variées qui ont été faites pendant la décennie d’Abdoulaye WADE au Pouvoir. Le visage du Sénégal a littéralement changé tant dans la capitale qu’à l’intérieur du pays. Nous avons multiplié par 4 le budget du Sénégal qui est passé de 500 Milliards à 2000 Milliards, nous avons multiplié par 4 le nombre de classes, le nombre de collèges et Lycées, le nombre de maîtres et professeurs et nombre d’étudiants qui est passé de 27 000 en 2000 à 100 000 en 2010. On pourrait donner les mêmes exemples de résultats élogieux dans l’Agriculture où avec la GOANA, nous sommes à deux pas de l’autosuffisance alimentaire, si le gouvernement actuel maintient le cap. Dans les infrastructures où le Sénégal a étrenné des équipements de dernière génération : échangeurs, ponts, routes, aéroports etc. Le développement institutionnel ou ce que j’appelle les infrastructures démocratiques (Justice, Elections transparentes, Promotion des Femmes -Parité) et j’en passe, a connu un bond fulgurant à tel point qu’en 2008, le Sénégal a été classé par le Doing Business comme le Premier Pays réformateur en Afrique et le 5e dans le Monde. Comme vous avez pu le constater notre vision du libéralisme a contribué au renouvellement de la théorie et de la pratique du libéralisme avec ce qui a été fait au Sénégal. C’est une contribution inestimable que l’Afrique doit à Abdoulaye WADE.

A Abidjan, avez-vous soutenu la délégation de l’APR au Congrès de l’Internationale Libérale ?



Il n’y avait pas de délégation de l’APR au Congrès de l’Internationale Libérale, le Président Macky SALL était invité es-qualité par son homologue ivoirien qui sait qu’il a une sensibilité libérale, comme il le lui a rappelé, pour avoir séjourné pendant plus de dix ans sous l’ombre d’Abdoulaye WADE. Il n’est pas venu à Abidjan avec une délégation politique hormis l’honorable député Djibril WAR qui est aussi un de ses conseillers précieux.

D’aucuns pensent que votre mise sur orbite va vous donner des ailes pour aller à la conquête du poste de Secrétaire général du Pds. Est-ce votre sentiment ?

Mon élection à la Vice-présidence de l’Internationale Libérale n’a rien à voir avec les batailles de positionnement au sein du PDS. C’est un poste auquel notre parti a droit et notre leader a donné son aval pour que je l’occupe parce qu’il pense, peut être, que j’ai le profil de l’emploi. Mais je précise tout de suite qu’il s’agit beaucoup plus d’une distinction honorifique et politique que d’un emploi salarié. C’est pour moi une charge supplémentaire mais aussi un privilège et un honneur que j’apprécie à leur juste valeur.

Etes-vous candidat au poste de Secrétaire général du Pds ?



Les candidatures à ce poste ne sont pas ouvertes que je sache car Me Abdoulaye WADE est encore Secrétaire Général du PDS et le Congrès n’est pas convoqué non plus. Le moment venu je me prononcerai sur cette question. En revanche, je souhaite être le continuateur de l’œuvre politique d’Abdoulaye WADE. Je crois en avoir la légitimité, le profil et les capacités. S’il y a une candidature que je suis prêt à déclarer, dès maintenant, c’est bien celle-là car elle dépasse les frontières du PDS et je m’attellerai à la faire aboutir.

Pourquoi pensez-vous en avoir le profil ?

Du fait de la proximité spirituelle et politique qui existe entre nous deux mais aussi du fait de notre long compagnonnage de près de 40 ans car j’ai adhéré au PDS avant son premier congrès en 1975 alors que j’étais élève. J’ai été formaté dans ce parti où, hormis une brouille de famille qui a duré moins de 2ans et dont on connaît les raisons, j’ai une ancienneté que je partage avec Abdoulaye FAYE au niveau de la direction du parti. Tout ceci, ainsi que mon parcours personnel, fait de moi un des gardiens du temple wadiste.

Comment voyez-vous l’avenir du Pds sans son leader emblématique, Me Abdoulaye Wade ?

Vous savez Abdoulaye WADE même s’il quittait demain la direction du PDS, continuera d’en être l’Inspirateur et le Guide Spirituel car s’il a pu être reconnu par les Libéraux du monde comme une Référence Mondiale à fortiori par nous libéraux du Sénégal et d’Afrique. Toutefois, il a fait de beaucoup d’entre nous des « innovateurs » et non des « imitateurs » pour reprendre les mots de Schumpeter qu’il aime bien citer. Sur la voie qu’il a déjà tracée, chacun pourra inscrire sa marque, faire avancer la cause, rassembler chaque jour davantage pour que le PDS continue d’être le phare de la démocratie et le porte-flambeau de la nouvelle espérance sénégalaise dans une Afrique en pleine renaissance. Voilà, à mon sens, l’héritage d’Abdoulaye WADE qui mérite d’être convoité et telle est mon ambition.

On a parlé de rapprochement avec Macky Sall en marge des assises de l’Internationale Libérale à Abidjan. Qu’en est-il ?



Il n’a pas été question de cela. Après la cérémonie d’ouverture, le Président Macky SALL a exprimé son désir de recevoir la délégation du PDS. De façon courtoise, nous avons répondu à son invite et au cours de la rencontre, après les civilités, il nous a fait part de deux choses : il a réaffirmé sa sensibilité libérale et exprimé son souhait de voir s’instaurer au Sénégal un climat de démocratie apaisée avec une opposition qui joue pleinement son rôle. Nous nous sommes réjouis de ces professions de foi et avons réaffirmé notre volonté, en tant que force de l’opposition la plus représentative, d’occuper toute notre place dans la consolidation et l’approfondissement de notre démocratie.

Macky Sall vient de passer 7 mois au pouvoir. Quel bilan tirez-vous de son magistère ?


Ecoutez, il n’est pas difficile de répondre à votre question car il suffit d’être à l’écoute du peuple qui, bruyamment, ces jours derniers ne cesse de donner son appréciation du bilan de Macky SALL qui peut se résumer en un mot : la désillusion. Il est rare à travers le monde de voir un Président élu à une telle majorité et seulement après 7 mois de pouvoir, être victime de la fin de l’état de grâce au point de connaître des manifestations, soulèvements, violences et dégradations aussi graves. Et qu’on ne nous dise surtout pas que ceux qui manifestent aujourd’hui (Thiantacounes, étudiants, ferrailleurs, ménagères, jeunes sans-emploi) tous victimes de la désillusion et des promesses non tenues, ne sont pas représentatifs du peuple. Ils sont d’égale dignité et aussi nombreux que ceux qui ont manifesté le 23 juin devant l’Assemblée Nationale : les premiers manifestants réclamaient le respect de la Constitution, les seconds revendiquent une application impartiale de la loi, l’égalité de tous les citoyens devant elle, une vie moins chère comme cela leur avait été promis. C’est au gouvernement de respecter ses engagements au lieu de chercher des faux-fuyants ou des boucs-émissaires.

On assiste à une hausse continue des prix des denrées de première nécessité. Comment analysez-vous cette situation ?

C’est là où le peuple a eu le plus de désillusion car l’épine dorsale de la campagne du candidat Macky SALL et des autres candidats qui sont aujourd’hui ses alliés, était : … « Elisez-nous, demain on rase gratis ». De façon tout à fait démagogique, ils avaient promis de baisser tous les prix en oubliant la mondialisation, les différentes crises internationales et tous les facteurs exogènes. Aujourd’hui, face à la réalité du pouvoir, ils sont incapables de faire baisser les prix du riz, de l’huile, du sucre, du lait, du gaz. Bien au contraire les prix de tous ces produits ont flambé. Et l’on s’étonne que le peuple frustré se révolte ! Si encore on était comme WADE capable d’ingénierie financière et d’audace pour imposer aux bailleurs de fonds une subvention et/ou un blocage des prix, le peuple aurait pu encore patienter. Mais devant l’absence de perspectives, face à un quotidien intenable, la rue devient vite, hélas, l’exutoire. J’espère que le Pouvoir aura le sursaut salutaire avant que la situation ne dégénère davantage.

L’arrestation de Cheikh Béthio Thioune est en train de virer à une révolte de ses disciples communément appelés Thiantacounes. Peut-on avoir le sentiment du responsable du Pds et de l’ancien ministre de l’Intérieur que vous êtes ?

Je voudrais d’abord rappeler que le PDS a manifesté sa totale solidarité à Cheikh Béthio Thioune depuis son arrestation. Nous le réaffirmons encore aujourd’hui car il est victime d’un acharnement politico-judiciaire. La détention préventive est une mesure exceptionnelle qui se justifie par la nécessité de sauvegarder des preuves et parfois même, de protéger le prévenu. Là on a l’impression que M. THIOUNE est victime d’une politique de deux poids-deux mesures. Dans le camp du Pouvoir, des personnes ont été prises en flagrant délit de crime et sont aujourd’hui en liberté et protégée. Il y a une rupture de l’égalité des citoyens devant la loi. Une telle attitude peut saper les fondements de l’Etat de droit. Sans cautionner la violence et les dégradations des biens d’autrui, je pense que c’est ce sentiment d’injustice qui est à la base de la révolte des Thiantacounes.

Du côté du pouvoir on semble pointer du doigt le PDS qui serait derrière ces manifestations ?

Je pense qu’il ne faut pas amuser la galerie ou divertir les gens. Il y a eu, du reste, une réaction officielle du parti à ces insinuations fantaisistes. Je l’endosse et j’irai plus loin, le Gouvernement est aujourd’hui débordé dans sa mission régalienne de garantir l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens. Il ne faut pas justifier son évanescence en cherchant des boucs-émissaires. Le PDS ne l’acceptera pas. Tous les Sénégalais savent que le PDS a une capacité de mobilisation et une structuration telle que s’il était derrière ces manifestations, cela aurait donné autre chose. Ce n’est pas notre option, nous ne sommes pas en guerre contre Macky SALL, nous ne voulons pas le déstabiliser. Mais il faut qu’on cesse de nous agresser. L’urgence pour le Gouvernement, c’est de reprendre pied, assumer ses responsabilités et prérogatives, satisfaire la demande sociale après la flambée des prix. Une gestion chaotique des inondations, de la rentrée scolaire, l’absence d’emplois pour les jeunes, la menace sur les bourses et les logements des étudiants et j’en passe, respecter les engagements et les promesses, voilà les urgences.

L’actualité c’est aussi la polémique naissante sur les décrets d’avance sous votre régime et l’éventualité de la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Que vous inspire ce débat ?

Vous me permettrez, d’emblée, de souligner que le décret d’avance est un instrument budgétaire utilisé par tous les gouvernements du monde. Pourquoi alors nous nous en priverions ? Surtout que toutes les fois que nous en avions recouru c’était pour gérer des situations d’urgence et/ou de crise. Pour en revenir maintenant à cette commission d’enquête parlementaire, je pense que la coalition au pouvoir ferait mieux de balayer devant sa propre porte. Car, Macky Sall a signé le jour du premier conseil des ministres, c’est à dire le 12 avril 2012, un décret d’avance pour disposer de ses fonds politiques d’un montant de huit (8) milliards de francs Cfa. D’ailleurs, je me demande, à ce rythme, le nombre de décrets que nous aurons avant la fin de son mandat. Pour le reste, on attend de voir.

Votre mot de la fin ?

Je voudrais terminer cet entretien par là où on a commencé c'est-à-dire le Congrès de l’Internationale Libérale pour réitérer, en terre sénégalaise, au nom du Président WADE, au nom de la délégation qui m’accompagnait et en mon nom personnel, nos vifs remerciements au Président Alassane Dramane OUATTARA, au Gouvernement, au Peuple Ivoirien et surtout à nos frères et sœurs du RDR pour l’accueil fraternel et l’hospitalité généreuse dont nous avons fait l’objet pendant tout notre séjour en terre africaine de Côte d’Ivoire. C’est un pays éprouvé par plus d’une décennie de crise mais qui a un potentiel extraordinaire. Je suis persuadé qu’avec l’intelligence politique et la maestria avec lesquelles le Président OUATTARA conduit, aujourd’hui ce pays, la Côte d’Ivoire ne tardera pas de retrouver sa place de locomotive dans l’économie de l’Afrique de l’Ouest. C’est peut être même un signe du destin qu’au moment où un libéral (Maître Abdoulaye WADE) qui a fait des réalisations extraordinaires au Sénégal quitte le pouvoir, un autre libéral accède au pouvoir dans un pays-phare de l’Afrique de l’Ouest avec la même vision et la même volonté politique. Deux destins croisés n’est-ce pas ? C’est pourquoi, l’espérance est encore au rendez-vous avec les Libéraux.

Le Senegalais.net


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1.Posté par lamtoro le 30/10/2012 12:18 | Alerter
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ousmane ngom ne croit pas en ce qu'il dit en faveur des thiantacouns.il a peur d'être attaqué seulement.J'ai eu honte de lire son message car un grand responsable comme lui ne devait pas encourager le mal et ceci le discrèdite. je suis son militant et il me dèçoit

2.Posté par Macky le 31/10/2012 10:03 | Alerter
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Rien ne justifie de telles actes. Appliquez la justice dans toute sa rigueur.

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