Les producteurs maraichers des Communes de DIAMA, RONKH, GNITH et ROSS-BETHIO ont marché, jeudi, contre la vente des productions des agroindustriels dans le marché local, en indiquant que cette « ingérence » est à l’origine de la mévente actuelle du piment.
Brassards rouges bien noués, ces agriculteurs ont dénoncé un « favoritisme » de l’État accordé aux agrobusiness, en réclamant la publication du cahier des charges qui a permis aux investisseurs étrangers de s’installer dans ces zones.
« Les Grands Domaines du Sénégal (GDS) et la Société de Cultures Légumières (SCL) imposent sur nous, une concurrence déloyale. Au lieu d’exporter vers l’internationale, elles sont en train d’inonder le marché local avec leurs produits », a dénoncé Aya FALL, leur porte-parole, au terme d’une marche de protestation.
« Certains d’entre nous ont contracté des dettes, d’autres éprouvent d’énormes difficultés pour écouler leurs productions. À l’heure actuelle, le prix du piment est à 100 FCFA. Cela ne permet pas aux maraîchers locaux de s’en sortir et de payer leurs dettes », a-t-il dit.
« Bientôt, tous les jeunes vont quitter leurs terroirs pour s’adonner à l’exode rural et devenir des marchands ambulants. À ce rythme, nous n’aurons plus la possibilité de cultiver », a fulminé M. FALL. Exigeant de la part du Gouvernement, la régulation diligente du secteur, les manifestants ont remis un mémorandum au Sous-préfet de NDIAYE.
>>> Suivez leurs déclarations …
Brassards rouges bien noués, ces agriculteurs ont dénoncé un « favoritisme » de l’État accordé aux agrobusiness, en réclamant la publication du cahier des charges qui a permis aux investisseurs étrangers de s’installer dans ces zones.
« Les Grands Domaines du Sénégal (GDS) et la Société de Cultures Légumières (SCL) imposent sur nous, une concurrence déloyale. Au lieu d’exporter vers l’internationale, elles sont en train d’inonder le marché local avec leurs produits », a dénoncé Aya FALL, leur porte-parole, au terme d’une marche de protestation.
« Certains d’entre nous ont contracté des dettes, d’autres éprouvent d’énormes difficultés pour écouler leurs productions. À l’heure actuelle, le prix du piment est à 100 FCFA. Cela ne permet pas aux maraîchers locaux de s’en sortir et de payer leurs dettes », a-t-il dit.
« Bientôt, tous les jeunes vont quitter leurs terroirs pour s’adonner à l’exode rural et devenir des marchands ambulants. À ce rythme, nous n’aurons plus la possibilité de cultiver », a fulminé M. FALL. Exigeant de la part du Gouvernement, la régulation diligente du secteur, les manifestants ont remis un mémorandum au Sous-préfet de NDIAYE.
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