La Coalition Diomaye Président a procédé ce samedi à la présentation du programme de leur candidat pour la présidentielle. Intitulé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère », ce programme s’articule autour de 5 axes.
Dans l’axe 1 de son programme intitulé « Renouveau institutionnel et engagement africain », le candidat Diomaye Faye promet une réforme profonde des institutions et un engagement au service de l’Afrique.
Il veut l’instauration d’un pouvoir exécutif responsable et la réduction des prérogatives proéminentes du Président de la République. Le candidat promet d’instaurer le poste de vice-président, élu en tandem avec le Président de la République et de supprimer le poste de premier ministre. Diomaye souhaiterait mettre une « Cour constitutionnelle » qui sera au sommet de l’organisation judiciaire.
« Nous mettrons fin à la concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la République en instituant sa responsabilité, sa révocabilité et son obligation de rendre des comptes ; Nous instaurerons la responsabilité politique du Président de la République en introduisant la procédure de destitution pour manquement grave dont le contenu sera précisé ; Nous instaurerons le poste de vice-président, élu en tandem avec le Président de la République et supprimerons le poste de premier ministre. Les prérogatives institutionnelles de chacune des deux têtes de l’exécutif seront clairement réparties
Une Cour constitutionnelle à la place du Conseil constitutionnel
Nous passerons d’un « Conseil constitutionnel » à une « Cour constitutionnelle » qui sera au sommet de l’organisation judiciaire. L’appellation « Conseil » est devenue anachronique pour rendre compte de l’exigence démocratique et du rôle de gardiennage des normativités juridiques et sociales, échu à la juridiction constitutionnelle. Elle sera soustraite de l’emprise du Président de la République par le mode paritaire de désignation de ses membres ; Nous réformerons de façon substantielle le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) à travers une modification de la loi n° 2017-11 du 17 janvier 2017 portant organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature ; Nous réformerons le code pénal sénégalais qui ne correspond pas aux valeurs et besoins actuels du Sénégal ;
"L’indépendance du parquet et l’accès à la magistrature pour certains professionnels du droit"
Nous réformerons le code de procédure pénale pour l’indépendance de la justice et la sauvegarde des droits et libertés des citoyens ; • Nous instituerons l’indépendance du parquet vis-à-vis du Ministre de la Justice et le renforcement du statut « spécial » du parquet, ainsi que le statut des magistrats en favorisant l’accès à la magistrature pour certains professionnels du droit, notamment (avocats expérimentés, professeurs agrégés de droit justifiant d’une certaine expérience) ; • Nous favoriserons l’accès à la magistrature pour certains professionnels du droit, notamment (avocat expérimenté, professeur agrégé de droit justifiant d’une certaine expérience).
En effet, la fonction de juger implique la mobilisation de plusieurs compétences et considérations d’ordre économique, financier, social, commercial, lesquelles ne sont pas forcément à la disposition des magistrats formés au Centre de Formation Judiciaire (CFJ) », lit-on dans le programme du candidat de la Coalition Diomaye Président.
Dans l’axe 1 de son programme intitulé « Renouveau institutionnel et engagement africain », le candidat Diomaye Faye promet une réforme profonde des institutions et un engagement au service de l’Afrique.
Il veut l’instauration d’un pouvoir exécutif responsable et la réduction des prérogatives proéminentes du Président de la République. Le candidat promet d’instaurer le poste de vice-président, élu en tandem avec le Président de la République et de supprimer le poste de premier ministre. Diomaye souhaiterait mettre une « Cour constitutionnelle » qui sera au sommet de l’organisation judiciaire.
« Nous mettrons fin à la concentration des pouvoirs entre les mains du Président de la République en instituant sa responsabilité, sa révocabilité et son obligation de rendre des comptes ; Nous instaurerons la responsabilité politique du Président de la République en introduisant la procédure de destitution pour manquement grave dont le contenu sera précisé ; Nous instaurerons le poste de vice-président, élu en tandem avec le Président de la République et supprimerons le poste de premier ministre. Les prérogatives institutionnelles de chacune des deux têtes de l’exécutif seront clairement réparties
Une Cour constitutionnelle à la place du Conseil constitutionnel
Nous passerons d’un « Conseil constitutionnel » à une « Cour constitutionnelle » qui sera au sommet de l’organisation judiciaire. L’appellation « Conseil » est devenue anachronique pour rendre compte de l’exigence démocratique et du rôle de gardiennage des normativités juridiques et sociales, échu à la juridiction constitutionnelle. Elle sera soustraite de l’emprise du Président de la République par le mode paritaire de désignation de ses membres ; Nous réformerons de façon substantielle le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) à travers une modification de la loi n° 2017-11 du 17 janvier 2017 portant organisation et fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature ; Nous réformerons le code pénal sénégalais qui ne correspond pas aux valeurs et besoins actuels du Sénégal ;
"L’indépendance du parquet et l’accès à la magistrature pour certains professionnels du droit"
Nous réformerons le code de procédure pénale pour l’indépendance de la justice et la sauvegarde des droits et libertés des citoyens ; • Nous instituerons l’indépendance du parquet vis-à-vis du Ministre de la Justice et le renforcement du statut « spécial » du parquet, ainsi que le statut des magistrats en favorisant l’accès à la magistrature pour certains professionnels du droit, notamment (avocats expérimentés, professeurs agrégés de droit justifiant d’une certaine expérience) ; • Nous favoriserons l’accès à la magistrature pour certains professionnels du droit, notamment (avocat expérimenté, professeur agrégé de droit justifiant d’une certaine expérience).
En effet, la fonction de juger implique la mobilisation de plusieurs compétences et considérations d’ordre économique, financier, social, commercial, lesquelles ne sont pas forcément à la disposition des magistrats formés au Centre de Formation Judiciaire (CFJ) », lit-on dans le programme du candidat de la Coalition Diomaye Président.