Saint-Louis a accueilli, les 23 et 24 octobre, une importante réunion du comité de pilotage transfrontalier du Programme régional de développement communautaire de la vallée du fleuve Sénégal (PRDC-VFS).
Cette rencontre a réuni les représentants des services techniques déconcentrés, les élus locaux et les coordinateurs du projet venus des deux rives du fleuve.
Placée sous l’égide des Commissions nationales de gestion des frontières (CNGF) du Sénégal et de la Mauritanie, cette rencontre vise à redynamiser la coopération entre les régions frontalières des deux pays. Elle s’inscrit dans la continuité d’un premier atelier tenu à Dakar en juillet dernier.
« Le Sénégal et la Mauritanie sont deux États, mais un seul peuple, unis par l’histoire, la géographie, la culture, et surtout le fleuve que nous partageons », a déclaré Al Hassan Sall, gouverneur de la région de Saint-Louis. Il a souligné l’importance d’une implication active des acteurs territoriaux dans la promotion de la paix, de la sécurité et du développement local.
Le PRDC-VFS, cofinancé par la Banque mondiale, appuie les initiatives communautaires des deux pays dans une perspective de résilience et de cohésion sociale. Du côté sénégalais, il est logé au ministère des Infrastructures, avec une exécution confiée à l’agence technique PUMA.
« Nous mettons en place des cadres régionaux de coordination et des groupements locaux de coopération transfrontalière pour faciliter la mise en œuvre des activités », a expliqué Mamadou Diedhiou, coordinateur national du PRDC-VFS Sénégal.
La délégation mauritanienne, conduite par la CNGF, s’est dite satisfaite des avancées.
Pour Ahmed Salem Marrakchi, coordinateur du PRDC-VFS Mauritanie, cette rencontre marque un tournant décisif. « Elle constitue la base d’une coopération durable entre les deux pays, tant sur les aspects économiques que sociaux. Le PRDC-Mauritanie mettra tous les moyens nécessaires pour accompagner cette dynamique », a-t-il confié.
La prochaine étape de cette démarche concertée est prévue en territoire mauritanien, confirmant ainsi la volonté commune d’instaurer une gouvernance partagée des territoires frontaliers et de répondre aux enjeux de sécurité sanitaire, notamment la lutte contre la fièvre de la vallée du Rift.

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