Le Syndicat des transporteurs de containers au Sénégal a dénoncé l’interdiction du transport de l’anacarde par voie terrestre, en signe de solidarité avec les transporteurs routiers.
Vendredi dernier, à Ziguinchor, ses dirigeants demandaient aux autorités de veiller à ce que le transport de la production de noix de cajou puisse s’effectuer de manière “multimodale”, c’est-à-dire en empruntant les voies terrestres et maritimes.
Le ministère de l’Industrie et du Commerce a répondu favorablement à la revendication des membres du Syndicat des transporteurs de containers au Sénégal en autorisant le transport de l’anacarde par voie terrestre, a déclaré à l’APS le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.
“L’interdiction du transport des noix de cajou par voie terrestre a été levée. Nous remercions le gouvernement”, s’est réjoui le secrétaire général du Regroupement des chauffeurs et transporteurs de la région de Ziguinchor, Thierno Ba.
Le navire Djilor est arrivé la semaine au port de Ziguinchor avec 300 containers vides, dans le but d’acheminer vers d’autres ports des récoltes d’anacarde, a constaté l’APS.
L’arrivée du navire “marque le démarrage de la campagne” de commercialisation des noix de cajou, selon le Consortium sénégalais des affaires maritimes, qui l’a fait venir à Ziguinchor.
Ce lundi, des professionnels de la filière anacarde ont déclaré avoir obtenu des autorités la levée de l’interdiction du transport de leurs récoltes par voie terrestre, ce qu’a confirmé à l’APS le gouverneur de Ziguinchor.
Par cette décision confirmée par Mor Talla Tine, “les autorités montrent qu’elles ne cautionnent pas les injustices. Nous nous réjouissons de cette décision”, a réagi Assane Mbaye, un professionnel des transporteurs terrestres.
Il déplore, par ailleurs, “les tracasseries” dont sont victimes les transporteurs routiers sur l’axe Dakar-Ziguinchor.
“Nous trouvons anormal qu’on prenne des décisions au détriment du service public. Comment peut-on avoir un projet national destiné à faire des ports de Ziguinchor et de Carabane des [infrastructures] multimodales et opérationnelles en prenant en même temps des décisions autorisant le transport des noix de cajou par voie terrestre, alors qu’il y a des navires ici ?” s’est inquiété le commandant du bateau “Diogué”, Thione Fally Sène, lors d’un point de presse à Ziguinchor.
“Je suis là depuis jeudi, le bateau n’a rien rechargé. Les marins et les opérateurs portuaires sont laissés en rade”, a ajouté M. Sène, également président de l’Association sénégalaise des officiers de la marine marchande.
Aboubacar Camara, porte-parole des transporteurs maritimes, souhaite que la production d’anacarde soit transportée seulement par les navires. “Nous demandons [aux autorités] de revenir sur leur décision”, a-t-il dit à l’APS.
La région de Ziguinchor est la principale zone de production d’anacarde du pays.
Plus de 90.000 tonnes de noix de cajou ont transité par le port de Ziguinchor en 2022, pour un chiffre d’affaires de 50 milliards de francs CFA, selon l’Agence nationale des affaires maritimes.
APS
Vendredi dernier, à Ziguinchor, ses dirigeants demandaient aux autorités de veiller à ce que le transport de la production de noix de cajou puisse s’effectuer de manière “multimodale”, c’est-à-dire en empruntant les voies terrestres et maritimes.
Le ministère de l’Industrie et du Commerce a répondu favorablement à la revendication des membres du Syndicat des transporteurs de containers au Sénégal en autorisant le transport de l’anacarde par voie terrestre, a déclaré à l’APS le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine.
“L’interdiction du transport des noix de cajou par voie terrestre a été levée. Nous remercions le gouvernement”, s’est réjoui le secrétaire général du Regroupement des chauffeurs et transporteurs de la région de Ziguinchor, Thierno Ba.
Le navire Djilor est arrivé la semaine au port de Ziguinchor avec 300 containers vides, dans le but d’acheminer vers d’autres ports des récoltes d’anacarde, a constaté l’APS.
L’arrivée du navire “marque le démarrage de la campagne” de commercialisation des noix de cajou, selon le Consortium sénégalais des affaires maritimes, qui l’a fait venir à Ziguinchor.
Ce lundi, des professionnels de la filière anacarde ont déclaré avoir obtenu des autorités la levée de l’interdiction du transport de leurs récoltes par voie terrestre, ce qu’a confirmé à l’APS le gouverneur de Ziguinchor.
Par cette décision confirmée par Mor Talla Tine, “les autorités montrent qu’elles ne cautionnent pas les injustices. Nous nous réjouissons de cette décision”, a réagi Assane Mbaye, un professionnel des transporteurs terrestres.
Il déplore, par ailleurs, “les tracasseries” dont sont victimes les transporteurs routiers sur l’axe Dakar-Ziguinchor.
“Nous trouvons anormal qu’on prenne des décisions au détriment du service public. Comment peut-on avoir un projet national destiné à faire des ports de Ziguinchor et de Carabane des [infrastructures] multimodales et opérationnelles en prenant en même temps des décisions autorisant le transport des noix de cajou par voie terrestre, alors qu’il y a des navires ici ?” s’est inquiété le commandant du bateau “Diogué”, Thione Fally Sène, lors d’un point de presse à Ziguinchor.
“Je suis là depuis jeudi, le bateau n’a rien rechargé. Les marins et les opérateurs portuaires sont laissés en rade”, a ajouté M. Sène, également président de l’Association sénégalaise des officiers de la marine marchande.
Aboubacar Camara, porte-parole des transporteurs maritimes, souhaite que la production d’anacarde soit transportée seulement par les navires. “Nous demandons [aux autorités] de revenir sur leur décision”, a-t-il dit à l’APS.
La région de Ziguinchor est la principale zone de production d’anacarde du pays.
Plus de 90.000 tonnes de noix de cajou ont transité par le port de Ziguinchor en 2022, pour un chiffre d’affaires de 50 milliards de francs CFA, selon l’Agence nationale des affaires maritimes.
APS