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SAINT-LOUIS-LE SOPI EN SURSIS ? Vers un remake des Locales de 2009

Lundi 12 Mars 2012

Va-t-on assister, dans la commune de Saint-Louis, à un remake des Locales de 2009, celles qui avaient vu pour la première fois dans l’histoire des élections au Sénégal, la ville tricentenaire échapper aux mains de la formation politique au pouvoir? En tout cas, bien d’indices semblent coïncider pour faire pencher la balance du côté du candidat à la présidentielle Macky Sall, en dépit de l’engagement résolu des Forces alliées (Fal 2012), du Parti démocratique sénégalais (Pds) et des divers ministres d’Etat du gouvernement qui militent à Saint-Louis et de leur disposition à confirmer l’avance au score du « Pape du Sopi » , lors du premier tour de la présidentielle.


SAINT-LOUIS-LE SOPI EN SURSIS ? Vers un remake des Locales de 2009
La bataille pour le contrôle de la commune de Saint-Louis risque à coup sûr d’être âpre pour le second tour de la présidentielle. Et cela, pour diverses raisons liées notamment aux enjeux particuliers de la présidentielle de 2012 dans la ville tricentenaire, voire à la nouvelle configuration politique qui s’y dégage. Au premier tour de la présidentielle (26 février), le candidat des FAL 2012 Me Wade avait remporté la commune de Saint-Louis, avec quelque 18569 voix sur les 49696 votants.

Cette victoire avait été une véritable bouffée d’oxygène pour les divers ministres d’Etat et autres pontes du gouvernement libéral qui militent à Saint-Louis. En l’occurrence Ousmane Ngom, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, ministre d’Etat, ministre de la Justice, Awa Ndiaye ministre d’Etat, ministre de la Culture et du cadre de vie, subsidiairement Madické Niang, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, voire Ousmane Masseck Ndiaye, président du Conseil économique et social, ancien maire de Saint-Louis.

Ces responsables politiques du Parti démocratique sénégalais, on se le rappelle, avaient subi en 2009, lors des élections locales, une cuisante défaite face à la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Pour la première fois dans l’histoire des élections au Sénégal, la ville de Ndar échappait à l’emprise de la formation politique au pouvoir. Cheikh Bamba Dièye, leader du Fsd/Bj avait été le principal bénéficiaire de ce revers du Pds dans la commune en devenant premier maire de Saint-Louis issu de l’opposition politique. L’implication directe de Me Wade et la dislocation de la dynamique de l’unité au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal ont fini par renverser la tendance à Saint-Louis, lors du scrutin de ce 26 février, permettant de fait aux leaders locaux du Pds d’afficher une mine satisfaite et surtout, de camoufler leur division latente.
QUI PERD GAGNE !

La donne serait-elle en train de s’inverser, moins d’un mois après l’éclaircie du 26 février ? La stratégie du « Tous contre Wade » arrêtée par les 12 candidats malheureux à la présidentielle qui ont appelé à soutenir Macky Sall au second tour risque en effet d’être préjudiciable aux FAL 2012 et au Parti démocratique sénégalais. Et pour cause, le Président sortant Abdoulaye Wade n’a pas remporté la commune avec une majorité absolue au premier tour. Sur les 49479 voix valablement exprimés, Me Wade n’en a obtenu que 18569, soit près de 38% des suffrages. Talonné par le leader de la coalition Macky 2012 qui avait décroché quelque 10270 voix, devant Tanor (6220), (Niasse (5273), et même le maire de la commune Cheikh Bamba Dièye (4395), le « Pape du Sopi » risque de pâtir du report de voix dont Macky pourrait jouir, lors du second tour de la présidentielle, et reperdre la commune de Saint-Louis.

Un cas de figure que l’armada locale des ministres de Wade envisage toutefois difficilement, pour des questions de survie politique. Seulement, les Ousmane Masseck Ndiaye, Ousmane Ngom, Cheikh Tidiane Sy et autre Awa Ndiaye, en dépit de leurs moyens et de l’aura du « Pape du sopi » dans la ville tricentenaire, vont devoir se confronter non seulement à l’unité d’une opposition qui leur avait été fatale en 2009, mais encore à l’émergence de nouvelles figures politiques aux dents longues.

Au centre de ce dispositif de l’opposition à Saint-Louis, on trouve non pas le maire de la commune Cheikh Bamba Dièye, mais surtout Me Alioune Badara Cissé, coordonnateur national de l’Apr, principal lieutenant du candidat Macky Sall, par ailleurs porte-parole de la «Coalition Macky 2012» et chargé du processus électoral et des questions juridiques, avec Benoît Sambou et le député Mbaye Ndiaye. Ces responsables politiques qui veulent déboulonner Wade à Saint-Louis et faciliter l’élection de Macky à la présidence seront secondés dans leur tâche par Mansour Faye, coordonnateur du comité électoral de la coalition Macky 2012 et non moins gendre du candidat à la présidentielle Macky Sall. Alors de là à penser, compte tenu de tous ces facteurs, que le scrutin du 25 mars prochain sera ardu dans la commune de Saint-Louis, il n’y a qu’un pas rapidement franchi par les acteurs du landerneau politique.

Moctar DIENG
Sudonline


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1.Posté par BA le 12/03/2012 11:05
parents doomou ndar c le moment de montrer à Satan wade que l'injustice ne passera jamais.si on vous donne de l'argent bouffez et votez contre ces mauvais

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