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TOURISME: des « maisons d’hôtes » étranglent les hôtels de Saint-Louis.

Mercredi 2 Décembre 2015

En plus de la persistance de l’insalubrité qui brise l’attrayance de la ville, le manque de formation des acteurs (antiquaires), l'ouverture de la brèche, l'avancée de la mer, le manque de promotion de la destination (à l'international) et la pratique de l'hébergement clandestin plombent dangereusement l’envol du secteur touristique à Saint-Louis.


Vue nocturne du pont Faidherbe. Crédit photo: Erick-Christian AHOUNOU
Vue nocturne du pont Faidherbe. Crédit photo: Erick-Christian AHOUNOU
Dans la cité de Mame Coumba BANG, se prolifèrent à souhait, des sites d’hébergements personnalisés ou « maisons d’hôtes », malgré la sommation fournie aux clandestins par le Gouverneur Alioune Aidara NIANG, dès son installation.

Une défiance notoire devant l’autorité qui, au-delà du relent d’incivisme qu’il laisse apparaitre, gangrène l’économie de la ville, au profit de petits groupuscules.

En a croire, Ibrahima SARR, le chef de service régional du tourisme de Saint-Louis, « ces établissements ne disposent pas d’autorisations d’exploitation ».

« Le procédé est simple. Ils démarrent par la location, puis, affichent des enseignes  sur les bâtiments », renseigne M. SARR. Mieux, « ils ne disposent même pas de certificat de conformité », a-t-il ajouté.

La chute du secteur avec la faible fréquentation des établissements hôteliers en règle fait face à cette concurrence déloyale et des « initiatives clandestines » dangereuses qui s’aggravent dans la ville tricentenaire. Des intérêts individuels menacent des milliers d’emplois.

À cela s’ajoutent la transformation des antiquaires en guides touristiques sans formation préalable et le manque d’unité des acteurs.

Aujourd’hui, l’administration, malgré la flagrance de ces dérives, travaille dans l’accompagnement des acteurs. « Nous les invitons à se formaliser », a, toutefois, indiqué M. SARR.

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1.Posté par paracetamol le 02/12/2015 21:31 (depuis mobile)
Attention aux amalgames!
Une maison d'hôtes peut très bien être déclarée et exercer en toute légalité.

2.Posté par Zoumba le 02/12/2015 23:20
des antiquaires ? est-on devant des Antiquaires ? On les y nomme ainsi et c'est bien dommage car un antiquaire, c'est tout autre chose, un vrai connaisseur qui acquiertm restaure et revend les bibelots et objets d'art anciens dont il sait parfaitement reconnaitre l';authenticite. C'est donc toute une science et de passion. On pourrait donc envisager de former ces gens aux metiers de guides-relais, mais certainement pas pour etre antiquaires.

3.Posté par Maïm-Anna le 03/12/2015 10:57
Je suis tout-à-fait d'accord avec Zoumba et Paracetamol.
Mais, au sujet des chambres d'hôtes, il manque une petite étude sur la législation existante. Elle aurait révélé que le gouvernement sénégalais, en dépit des demandes répétées du secteur, se refuse à rédiger une législation propre à ce type d'hébergement (le modèle existe pourtant dans de nombreuses législations, un peu de benchmarking serait facile).

Or, si l'on en croit leurs Excellences Messieurs le président de la République et le ministre du tourisme, le pays a besoin de faire redécoller le secteur du tourisme et attirer une clientèle argentée, friande d'authenticité et de charme. Une telle législation serait extrêmement opportune car le système de la chambre d'hôtes permet un accueil chaleureux, personnalisé, de qualité, loin des structures hôtelières géantes et impersonnelles : un vrai reflet de ce que devrait être la Teranga, en somme.

Ce serait donc, au surplus, le meilleur moyen de contrôler la clandestinité. Monsieur Alioune Aidara NIANG a-t-il pris la peine de le faire savoir à sa hiérarchie ?

4.Posté par Xam sa bop le 04/12/2015 18:53
Franchement Ndar info, il faudrait essayer de savoir vraiment ce qui se passe dans les hôtels, qui s'étranglent très bien tout seuls...de vieilles chambres exiguës et puantes avec des lampes grillées, des salles de bains crasseuses et des clims datant des années 80, faut pas s'étonner après de la désertion des clients. Ajoutez à cela des prix chers et des restos où on vous sert au lance-pierre des produits mal décongelés et vous comprendrez aisément le pourquoi du comment!

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