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Espagne : 77 morts et 143 blessés dans le déraillement d’un train (VIDÉO)

Jeudi 25 Juillet 2013

Le déraillement d’un train près de la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle, dans le nord-ouest de l’Espagne, a fait au moins 77 morts et 143 blessés.


Au moins 77 personnes sont mortes et plus de 140 ont été blessées quand un train de voyageurs a déraillé mercredi à Saint-Jacques de Compostelle, dans le nord-ouest de l’Espagne, une tragédie dans laquelle la presse mettait en cause une vitesse excessive.
L’accident, l’une des plus graves tragédies ferroviaires de l’histoire de l’Espagne, s’est produit à 20h42 sur un tronçon de voie à grande vitesse, dans un virage très prononcé de la localité d’Angrois, à environ quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle, la ville de pèlerinage mondialement célèbre. Plusieurs wagons sont sortis de la voie, s’empilant les uns sur les autres.
Sur les 222 personnes à bord du train, 69 ont été tuées, a annoncé dans la nuit le tribunal régional de Galice, précisant que certaines zones du train, « d’accès difficile », n’avaient pas encore été inspectées. 143 personnes ont été blessées, selon le tribunal.
Wagon déchiqueté
« Il y a un wagon déchiqueté » et « les cadavres sont sur les voies », avait déclaré un peu plus tôt le président de région, parlant de scène « danstesque ».
« J’ai entendu comme un coup de tonnerre. C’était comme s’il y avait eu un tremblement de terre », a raconté un témoin âgé de 39 ans, Francisco Otero, qui se trouvait au moment de l’accident dans la maison de ses parents, le long de la voie. « Je suis arrivé une minute plus tard. La première chose que j’ai vue a été le cadavre d’une femme. Cela m’a beaucoup impressionné. Je n’avais jamais vu un cadavre de ma vie », a-t-il ajouté. « Mais surtout, ce qui m’a le plus impressionné, c’était un grand silence. Il y avait aussi un peu de fumée et un petit incendie. Tout cela était irréel. Il y avait des voisins qui s’approchaient, ils tentaient d’extraire les gens prisonniers des wagons, avec des pics, des masses, et finalement ils ont réussi avec une scie à main ».
Plusieurs tonneaux
Quatre wagons étaient renversés sur la voie, dont l’un au moins complètement déchiqueté, empilé sur un autre, de la fumée et des flammes se dégageant du convoi. « Il semble que dans un virage le train ait commencé à se retourner, nous avons fait beaucoup de tonneaux et plusieurs wagons se sont empilés les uns sur les autres », a raconté un témoin, cité par la radio Cadena Ser.
L’accident s’est produit à environ quatre kilomètres de la gare de Saint-Jacques de Compostelle, la ville de pèlerinage mondialement célèbre, alors que le train, qui circulait sur une voie à grande vitesse, assurait une liaison entre Madrid et la localité de El Ferrol, sur la côte galicienne.
Un déraillement très violent
« Cela a été un déraillement très violent, nous n’avons aucun indice permettant de parler d’autre chose » que d’un accident, a déclaré le préfet de Galice, Samuel Juarez, à la Cadena Ser, semblant écarter l’hypothèse d’un attentat.
L’accident s’est produit à la veille de la Saint-Jacques, le saint patron des Galiciens, une fête traditionnelle dans cette région. Toutes les cérémonies prévues à Saint-Jacques à l’occasion de cette fête ont été annulées par les autorités locales. Très vite, de longs convois d’ambulances, gyrophares allumés, se sont formés aux abords des lieux de l’accident, dans une course contre la montre pour tenter d’évacuer le plus grand nombre de blessés. La nuit venue, toutes les routes environnantes étaient envahies par les ambulances tandis que sur les voies, les secouristes casqués poursuivaient leur travail.

Les images de télévision montraient aussi plusieurs cadavres, recouverts de couvertures. Des secouristes vêtus de gilets jaunes, de la Renfe ou de la Croix Rouge, armés de pics, tentaient de se frayer un chemin dans les tôles froissées pour parvenir jusqu’aux blessés. « Un bâtiment a été réservé par la municipalité afin de porter assistance aux familles, il y a des psychologues à leur disposition et elles recevront également des informations », a indiqué la porte-parole de la mairie de Saint-Jacques, Maria Pardo, tandis que les autorités locales ont lancé un appel aux dons du sang.
Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, natif de Saint-Jacques de Compostelle, est attendu jeudi matin sur place. « Je souhaite exprimer mon affection et ma solidarité avec les victimes du terrible accident de train de Saint-Jacques », a lancé Mariano Rajoy.


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